Le premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela Kanku, a lancé samedi dernier à Kinshasa, en RD Congo, la 10ème édition de la campagne de dépistage gratuit des maladies gynécologiques.
Dans son discours, le numéro deux de la chambre haute du Parlement a fait savoir que l'objectif de cette campagne est d'informer la population sur les méfaits de ces maladies mais également de dépister les personnes atteintes.
"Dans la plupart de temps, ces maladies sont diagnostiquées qu'à un stade avancé, alors que les traitements sont mitigés voire inaccessible. C'est face à ce tableau clinique préoccupant qu'un objectif a été assigné à la présente campagne ; celui qui consiste non seulement à informer dans l'état, la plus grande frange des maladies potentielles qui n'ont pas encore suffisamment d'éclairage sur les méfaits de ces maladies mais aussi de dépister les personnes déjà atteintes mais qui s'y ignorent en vue d'une prise en charge médicale adéquate", a indiqué le sénateur Eddy Mundela Kanku.
Et d'ajouter : "Au terme de cette campagne, on aura ainsi, primo : assurer l'édification de plusieurs couches sociales sur toutes les facettes de ces maladies. Secundo : faciliter l'accès à un diagnostic fiable. Tertio : orienter les patients vers un traitement efficace dans un contexte de collaboration étroite et efficace avec les professionnels de la gynécologie".
Par ailleurs, le premier vice-président du Sénat a rappelé l'engagement du président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, de doter la RDC d'un système de santé plus solide et plus résilient pour le bien-être commun, avant de lancer un appel au dépistage volontaire à la population.
La 10ème édition de la campagne de dépistage des maladies gynécologiques va s'étendre sur un mois, soit du 1er au 30 mars. Elle est organisée par la fondation "Les anges", sous le patronage du bureau du Sénat, dans le cadre de la lutte contre les maladies gynécologiques qui mettent en péril les vies des femmes.
Prince Mayiro