Après avoir fait l'objet des attaques sur la gestion des ressources humaines et des techniques de production, la Sino-congolaise des mines (SICOMINES S.A ) est à nouveau ciblée, mais du côté de l'environnement. En effet, elle est accusée de non-protection de l'environnement et des populations riveraines de son site minier à Kolwezi dans la province du Lualaba.
Ces accusations "gratuites", fait-elle savoir dans une note parvenue à la Rédaction de 7SUR7.CD jeudi dernier, ont été portées contre elle par une ONGDH qui se dit spécialisée dans la protection et l'exploitation des ressources naturelles.
La SICOMINES S.A, balaye d'un revers de la main ces accusations, en rappelant que, depuis sa création, elle a déjà investi près de 69 millions de dollars américains pour la conception du projet de protection de l'environnement et près de 9 millions USD en faveur des mesures de protection environnementale en République démocratique du Congo.
"Déjà, signale-t-elle dans un document publié sous le titre “LA SICOMINES S.A. : plus de 69 millions USD inscrits dans la protection de l’environnement et des populations du Lualaba”, qu'en tant que société minière implantée en RDC, dans la province du Lualaba, la Sino-congolaise des Mines a, depuis sa création, inscrit environ 69.079.880 USD pour la conception du projet de protection de l’environnement ainsi que 9.013.950 USD investis en faveur des mesures de protection environnementale, ainsi que pour assurer la protection des populations situées autour de ses installations contre notamment les maladies, la pollution des rivières et de la terre", rapporte cette note.
Pour elle, la gestion de l’environnement tout au long du cycle minier reste indispensable et extrêmement exigeante, car l’exploitation minière, comme toute activité industrielle, a des impacts sur l’environnement, nécessitant ainsi des précautions pour l’homme et son environnement.
Elle renchérit que la vie d’une mine a pour objectif d’éviter et/ou de réduire ses impacts au niveau le plus bas possible et ce, à toutes les étapes, notamment en matière de gestion intégrée de l’environnement, un élément clé du développement durable, et d’acceptabilité à long terme de cette activité.
"Pour faire les choses proprement, SICOMINES SA compte parmi ses départements, un en charge de l'environnement et sécurité qui vise à assurer au quotidien la protection de la biodiversité et de son environnement minier", dit la même source.
Et de poursuivre : "La SICOMINES SA se conforme à la fois à la loi n°038/2003 du 26 mars 2003 portant règlement minier, tel que modifié et complété par le décret du 18/024 du 08 juin 2018 relatif à la gestion socio-environnementale et à l'article 477 alinéas 1er litera b du Code minier, en vue de contribuer au développement du milieu et de la communauté locale. De ce fait, elle est consciente que le lien est souvent fait entre les activités minières et les impacts environnementaux, voire la pollution minière et que, par effet d'entraînement".
Au-delà du simple respect des réglementations en vigueur, la SICOMINES ajoute qu'elle met en place une "haute" technologie afin de mieux anticiper les risques et limiter l’empreinte environnementale.
Elle veille aussi, fait-elle savoir, sur le bien-être social des communautés locales, en faisant une évaluation systématique des aspects environnementaux, sociétaux, et économiques en lien avec les ressources en eau reste dans le chef de cette société.
La SICOMINES déterminée à atteindre la performance de "Zéro dommage"
Dans le cadre de la protection de l'environnement, signale-t-elle, la SICOMINES a réalisé, au cours des dernières années, l'aménagement de grands espaces verts sur le modèle des parcs en Chine avec une pelouse de près de 50.000 m², un jardin avec près de 20.000 fleurs d'une cinquantaine d'espèces, 1.000 arbres d'essences diverses, 10.000 pépinières, 2.000 bananiers et 1.000 arbres fruitiers d’une dizaines d’espèces.
"La SICOMINES SA tient à la protection de l’environnement écologique et à construire des mines écologiques tout en veillant à ce que les actifs naturels continuent à fournir les ressources et les services environnementaux sur lesquels reposent le bien-être de la population en réalisant le développement vert", martèle cette note.
Entre-temps, ajoute-t-elle, cette joint-venture affecte, chaque année, 1 million USD pour s'assurer de l’exécution efficace des travaux de protection de l’environnement à l’intérieur de ses installations, dont plusieurs mesures d’urgence sont exécutées en vue d’atténuer les impacts et immuniser les personnes les plus exposées, le plus rapidement possible".
Selon toujours ce document, elle a, dans ce contexte, placé, au titre de prévention et de réglementation pour la circulation des communautés locales et de ses engins, des panneaux bien visibles le jour comme la nuit. Ces panneaux sont érigés principalement à des endroits réputés dangereux : fours, voies de circulation des véhicules, cabines d’alimentation en énergie électrique, etc. De même, la SICOMINES a placé des panneaux de mise en garde près des réserves d’eaux non potables comme le bassin de décantation pour prévenir toute utilisation domestique, indique cette source.
"Ce n'est pas tout. Aux matériels anti-incendie, elle ajoute des équipements contre les catastrophes naturelles : pluies torrentielles, inondations, tremblements de terres, éboulements ou glissements de terrain. Ce n'est tout non plus : la joint-venture se préoccupe méticuleusement de la protection des travailleurs en les équipant en casques, masques, cache nez, gants, bottes, lunettes non sans tenir compte des postes spécifiques occupés", lit-on dans ce document.
Et pour couronner le tout, conclut-elle, cette entreprise a actionné des procédures indiquées pour la formation et le recyclage du personnel chargé des questions sécuritaires, son objectif étant l'atteinte de la performance “zéro dommage » aussi bien pour les employés et leurs dépendants que pour les équipements.
Prince Mayiro