
À la veille des élections générales qui devraient se tenir au cours de l'année 2023 en République démocratique du Congo, la réussite de celles-ci commence à faire débat dans la classe sociopolitique congolaise.
Le politologue Congolais et analyste des questions régionales des grands lacs Jonas Kasimba a donné son avis là-dessus et pense que la République doit résoudre 6 priorités sans lesquelles, selon lui, la tenue des élections restera hypothétique en RDC en 2023 et qui risquent de constituer un talon d'Achille.
Dans une note d'analyse transmise à la presse et dont une copie a été consultée par 7SUR7.CD ce mercredi 13 juillet, Jonas Kasimba estime que si ces préalables sont réunis, toutes les parties prenantes aux élections seront réunies afin que la 4e législature ait droit au "Jus civitatis" littéralement traduit par le "droit de cité".
Le notable de Beni au Nord-Kivu estime que ces préalables vont permettre d'arrondir les angles et donner au pays des élections indéniables dont les répercussions seront positivement indélébiles pour la population.
Ce politologue congolais cite parmi ces préalables, l'actualisation de la cartographie électorale. Sur ce point, la commission Électorale Nationale indépendante (CENI) a même déjà dépêché ses différents membres du bureau et de la plénière, dans différentes provinces pour étudier les faisabilités de l'actualisation de la cartographie électorale.
Son deuxième préalable est l'enrôlement des électeurs, chose qui d'ailleurs a aussi déjà été évoquée par le premier ministre sama Lukonde, comme indispensable à la tenue des élections le délai. L'enrôlement a été évoqué plusieurs fois au conseil de ministres, mais sa tenue est jonchée d'incertitudes, d'après lui.
En troisième lieu, il cite le nettoyage du fichier électoral. Ce politologue Congolais l'évoque dans son syllogisme avant d'aborder aussi la question de la loi de répartition des sièges comme quatrième préalable.
Pour la tenue des élections en 2023, Jonas Kasimba pense en cinquième lieu aussi que l'ouverture des bureaux dès la réception des candidatures est une nécessité. Il ajoute à cela, le facteur "argent" sans lequel rien ne peut se faire. C'est d'ailleurs ce que le Gouvernement Congolais a aussi reconnu.
Dans la foulée, Jonas Kasimba insiste en sixième position sur la restauration de la paix sur toute l'etendue de la RDC et particulièrement dans l'Est du pays pour permettre aux citoyens d'exercer ce droit civique dans la quiétude.
Alphonse Muderwa