Haut-Katanga : Le gouvernement exige aux militaires et policiers de quitter les carrières minières dans 48h

Jeudi 18 août 2022 - 13:46
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Photo 7SUR7.CD

Tous les militaires des Forces Armées de la République démocratique du Congo et les éléments de la Police Nationale Congolaise sont obligés de quitter dans deux jours, les carrières minières artisanales de la province du Haut-Katanga.

La décision a été prise le mercredi 17 août 2022 par le gouvernement national à l'issue d'une réunion du conseil provincial de sécurité présidée par le vice-ministre de l'intérieur, sécurité et affaires coutumières, Jean-Paul Molipo, qui a séjourné à Lubumbashi.

Selon Erick Muta, ministre provincial de l'intérieur qui a lu le compte rendu de cette réunion dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce jeudi, les militaires de la Garde Républicaine sont aussi concernés par cette décision.

« Tous les éléments de la PNC, de FARDC et de la Garde Républicaine devront être évacués de toute urgence des carrières minières à exploitation artisanale. Il est donné 48 heures aux FARDC et à la PNC pour l'évacuation de leurs éléments des carrières minières à exploitation artisanale », a déclaré le ministre de l'intérieur.

Par ailleurs, le conseil provincial de sécurité du Haut-Katanga a aussi pris la résolution d'interpeller tous les éléments de la FARDC et de la PNC en situation irrégulière dans cette partie de la RDC.

« Des instructions fermes ont été données aux différentes unités des FARDC et de la PNC ainsi qu'au pouvoir judiciaire d'interpeller tous les militaires et tous les policiers en situation irrégulière », a-t-il poursuivi.

D'après la même source, des recommandations fermes ont été aussi faites au pouvoir judiciaire du Haut-Katanga en rapport avec le relâchement « injustifié » des criminels mis à sa disposition.

Le vice-ministre de l'intérieur et sécurité est en mission d'itinérance dans le Grand Katanga depuis le mardi 16 août dernier. Après avoir dirigé le conseil de sécurité provincial, il est parti pour la ville de Kolwezi dans le Lualaba pour la même mission.

Patient Lukusa, à Lubumbashi