Le premier vice-président de l'Assemblée nationale, André Mbata Betukumesu Mangu, a, dans son intervention à la 11ème conférence des présidents des parlements nationaux et régionaux africains tenue du 1er au 2 septembre 2022 à Midrand en Afrique du Sud, dénoncé l'agression de la RDC par le Rwanda sous couvert du M23.
Devant la presse à l'issue des travaux de cette conférence, André Mbata a présenté en quelques lignes le contenu de son intervention, qui était centrée sur la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC.
Pour André Mbata, le Rwanda doit stopper ses aventures militaires sur le sol congolais car il sera impossible d'avoir une Afrique prospère, de paix et de démocratie d'ici 2063 selon l'agenda de l'UA sans la RDC débarrassée des ingérences et des chiens errants extérieurs.
« Nous ne pouvons pas ce que nous pouvons à l’Afrique pour autant que le Rwanda continue à occuper une partie de notre territoire. Et j’ai été clair et net et je m’exprimais en français cette fois-là pour dire que le Rwanda doit stopper et nous avons deux voies. Ce sera la voie diplomatique ou la voie militaire. La RDC doit être débarrassée de toute forme d’ingérence. Et nous voulons la fin de l’aventure rwandaise en RDC » , a-t-il expliqué à la presse.
Et d'ajouter : « Nous ne pouvons pas avoir l’Afrique que nous voulons en 2063 sans la RDC et sans la RDC en paix, sans la RDC débarrassée de ces chiens errants extérieurs et j’ai parlé clairement du Rwanda ».
Le premier vice-président de l'Assemblee nationale a, en outre, souligné que le régime de Félix Tshisekedi, contrairement au régime précédent, ne va pas par le « dos de la cuillère » au sujet de la situation sécuritaire dans l'Est. Il a indiqué que l’actuel régime cite clairement le Rwanda comme agresseur de la RDC à travers les rebelles du M23 qui sont ses « marionnettes ».
Christian Dimanyayi, stagiaire