Dans une déclaration faite ce mardi 13 septembre 2022, l'Aumônerie catholique de l'Institut Supérieur de Commerce de Kinshasa (ISC-Kinshasa) dénonce les violences qui ont eu lieu les 8 et 9 septembre 2022, au sein de cet établissement, au sujet d'une prétendue hausse des frais academiques.
Pour les fidèles catholiques de cet institution d'enseignement supérieur, il ne s'agit que d'une pure manipulation car, dans les faits, il n’y a pas eu révision à la hausse des frais academiques. Ils appellent tous les étudiants en particulier et toute la communauté de cet établissement en général à une prise de conscience collective et à dénoncer tous les fauteurs de trouble et leurs commanditaires.
« Nous demandons à tous d'être vigilants et de savoir dénoncer tous les fauteurs de trouble ainsi que leurs commanditaires qui veulent troubler la sérénité qui règne au sein de notre institut. L'Aumônerie catholique de l'ISC Kinshasa invite toute la communauté de l'ISC à une prise de conscience collective et individuelle en vue de contribuer à la relève vers l'excellence et à bâtir ensemble notre alma mater », a déclaré Hilaire-Honoré Makengo,
président de l'Aumônerie catholique de l'ISC Kinshasa et secrétaire général de la Commission diocèsene des intellectuels catholiques.
Il a encouragé la communauté de cet établissement à accompagner la vision de l'actuel comité de gestion qui s'est donné pour objectifs, entre autre, de faire de l'ISC Kinshasa une grande école de commerce en RDC, dans la région et dans le continent africain de manière générale.
Rappelons que les journées de 8 et 9 septembre derniers ont été mouvementées à l'ISC Kinshasa. Un groupe d'étudiants, associés à des non-étudiants, ont manifesté contre la prétendue hausse des prix des frais academiques, posant sur leur passage quelques actes de vandalisme.
En réaction, le comité de gestion dirigé par le professeur Émile Ngoy Kasongo a précisé qu'il ne s'agit nullement de la hausse du coût de frais à académiques. Il a indiqué que l'ISC Kinshasa est l'un des établissements de l'ESU où les étudiants payent le prix le plus bas des frais academiques.
Selon Émile Ngoy, il s'agit plutôt d'un léger réajustement de frais académique instruit par l'Etat, propriétaire de cet établissement académique, compte tenu de l'inflation que connait le pays depuis plus de 6 ans.
Orly-Darel Ngiambukulu