RDC : Auprès de la CIME, Delly Sesanga insiste sur l’organisation de bonnes élections dans le délai constitutionnel 

Vendredi 23 septembre 2022 - 16:40
Image
7sur7.cd

La Commission d'Intégrité et Médiation Électorale (CIME), une structure des confessions religieuses, a été reçue ce vendredi 23 septembre 2022 par le député national Delly Sesanga, président du Parti politique Envol.

Cette rencontre qui a eu lieu au siège de cette formation politique de l’opposition, situé sur l’avenue Enseignement dans la commune de Kasa-Vubu à Kinshasa, était axée notamment sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays ainsi que le processus électoral.

À l’issue de la rencontre, l’évêque Dodo Kamba, président de la CIME, a indiqué à la presse que les échanges ont été fructueux avec le président de l’Envol.

« Nous sommes venus recueillir les avis du président de l’Envol, l’honorable Delly Sesanga. Nous sortons avec une très bonne impression, nous avons tout entendu, de ce que nous voulions. Nous avons même eu le bonus, nous avons entendu beaucoup plus (…) La sécurité du pays a pris une très grande partie (des échanges, ndlr), et également le processus électoral qui préoccupe les Congolais », a déclaré le pasteur Dodo Kamba.

Pour sa part, Delly Sesanga a, de prime à bord, salué cette initiative des consultations menées par la CIME.

« À chaque fois qu’il y a des Congolais qui veulent qu’on parle du pays, nous sommes toujours là (…) Nous avons passé en revue les questions liées à la sécurité, au processus électoral avec des points de préoccupations. Vous savez que le calendrier électoral n’est pas toujours publié à ce jour, ce qui est un sujet de préoccupation. Nous voulons des élections dans le délai, qui soient des élections apaisées », a indiqué Delly Sesanga.

Droits tiers

Dans la foulée, le président de l’Envol a estimé qu’il est important que la population congolaise se mobilise pour s’approprier le processus électoral.

« Il y a tout l’agenda sécuritaire qui pèse comme une hypothèque sur ce processus et sur la vie de nos concitoyens. Parce qu’il est vrai que si nous avons fait des élections de la fois dernière avec des parties du territoire qui n’ont pas pu voter, il serait inacceptable en 2023 que nos compatriotes de l’Est du pays, dans des régions qui sont aujourd’hui en conflits, ne puissent voter. Sans oublier que le contexte sécuritaire aujourd’hui, se double d’une insécurité urbaine dans les zones qui jusque-là avaient été épargnées. Il y a le dossier Kwamouth, il y a le dossier de l’insécurité dans les zones urbaines. Tout ceci ne crée pas un cadre qui soit propice à des élections qui soient apaisées », a-t-il souligné.

Cependant, Delly Sesanga a insisté sur la nécessité d’organiser les élections dans le délai constitutionnel.

« Nous avons insisté auprès de nos visiteurs que nous souhaitions avoir des élections dans le délai mais qui soient apaisées, de bonnes élections. Nous attendons de la CENI la publication de ce calendrier électoral », a conclu Delly Sesanga.

Rappelons par ailleurs que la CIME a, dans le cadre de ses consultations, déjà été reçue notamment par Martin Fayulu, président de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECIDé) et Adolphe Muzito, leader de Nouvel Élan.

Jephté Kitsita