La Coordination provinciale du mouvement "Appel patriotique" au docteur Denis Mukwege à postuler à la prochaine présidentielle en RD Congo, a été installée et présentée à la presse, ce samedi 22 octobre 2022, dans la ville de Kinshasa.
Elle est dirigée par Michel Bisa Kibul, professeur des sciences politiques et coordonateur provincial de cette structure. À l'en croire, au niveau de la ville de Kinshasa, le mouvement "Appel patriotique" est composé de 8 grands compartiments et plusieurs cellules.
« L'activité d'aujourd'hui, c'était d'abord de faire la sortie officielle de la Coordination provinciale/ville de Kinshasa qui a 8 grands compartiments et plusieurs cellules au niveau de tous les districts, les communes, les quartiers et les avenues. Nous avons également aujourd'hui, présenter la vision générale de l'Appel patriotique, pour quelles raisons, nous sommes en train de supplier le docteur Denis Mukwege à accepter, l'appel des intellectuels du 30 juin 2022 à être notre président de la République », a-t-il déclaré.
D'après lui, l'objectif de cette structure est de pousser le Prix Nobel de la paix 2018 à briguer la magistrature suprême en 2023 pour sauver le peuple congolais en danger.
« Ce n'est pas une lutte contre les personnes mais c'est une lutte contre l'insouciance, c'est une lutte contre la prédation, c'est une lutte contre la destruction de l'État, c'est une lutte contre l'incompétence constatée de 1960 jusqu'en 2022, et nous pensons que le docteur Denis Mukwege, c'est le meilleur d'entre-nous les congolais, nous pensons qu'il peut être un excellent candidat président de la République aux élections à venir. C'est pour cette raison que nous lui demandons de venir au chevet du pays, d'aider le pays d'avancer et d'être bien gouverné », a affirmé le professeur Bisa Kibul.
Quant aux insultes contre celui qu'on appelle affectueusement le "réparateur des femmes", le coordonnateur du mouvement "Appel patriotique" a indiqué qu'il n'y a pas de place pour cela.
« Nous les comprenons, parce qu'on se dit que depuis 1960 jusqu'à ce jour, ceux qui ont gouverné ont conduit le pays et les congolais à insulter mais le docteur Mukwege c'est une référence mondiale, autour de lui, il n'y a pas de place aux insultes. C'est comme un parent qui voit un enfant jouer dans la saleté, le parent va prendre l'enfant pour le laver. Nous, nous ne sommes pas là pour apprendre aux compatriotes, ce sont nos compatriotes. Nous voulons simplement qu'ils apprennent que la lutte, le combat que nous menons, c'est pour le bien de tous les congolais quels que soient leurs camps politiques et nous nous réjouissons déjà aujourd'hui, de voir qu'au niveau des cadres de certains partis politiques, ils comprennent qu'on ne peut pas insulter. En 2023, trop c'est trop, ça doit s'arrêter, nous devons prendre le meilleur d'entre nous, faire de lui notre président de la République et que tous les autres qui ont les ambitions qui sont moralement bonnes, qui ont des ambitions de briguer la commune, de briguer la députation nationale ou provinciale puissent venir exprimer leurs ambitions », a-t-il fait savoir.
Et de renchérir : « Donc, s'il vous plaît docteur Denis Mukwege, acceptez l'appel de tous ces congolais de partout, surtout de tous ces Kinois aujourd'hui, présentez-vous à l'élection présidentielle, les congolais vont vous voter parce que les congolais veulent le bien du Congo et des congolais ».
Pour rappel, un appel a été lancé, le 30 juin de l'année en cours, au Dr Denis Mukwege à être candidat à la présidentielle de 2023 pour sortir le pays de la misère qu'y vit. Un appel auquel le Prix Nobel de la paix, responsable de l'hôpital Panzi dans la province du Sud-Kivu, n'a pas encore répondu officiellement.
Prince Mayiro