En marge de la Journée Internationale de la Jeune Fille célébrée le 11 octobre de chaque année, le programme « AfterBac », affilié au secrétariat du ministère de la Jeunesse, Initiation à la nouvelle citoyenneté et Cohésion nationale, a organisé le samedi 22 octobre dernier à l'Université Protestante du Congo (UPC) à Kinshasa, une conférence-debat autour du thème : « Génération numérique, notre génération : Accès et sécurité pour la jeune fille congolaise ».
Des étudiantes des universités et instituts supérieurs de la capitale y ont participé. 3 objectifs majeurs découlent de cette activité. Il s'agit de :
- Sensibiliser la jeune fille sur les opportunités et les risques du numérique afin de lui permettre de lutter contre les stéréotypes sexistes véhiculés notamment sur les réseaux sociaux ainsi que dans son environnement familial, scolaire, estudiantin et professionnel ;
- Renforcer l’employabilité de la jeune fille au travers du numérique comme axe stratégique ;
- Créer les discussions sur l’accès et la sécurité dans le domaine du numérique afin d’emmener les principaux acteurs à appuyer des programmes et activités y relatives .
« Le numérique nous gouverne aujourd'hui. Qu'on le veuille ou non, le numérique intervient dans nos secteurs d'activité au quotidien. Il était question de montrer à la jeune fille congolaise l'importance du numérique pour son épanouissement. Nous avons sensibilisé la jeune fille sur les risques et dangers qui la guettent en utilisant le numérique. Nous avons aussi martelé sur les opportunités énormes du numérique pour la jeune fille », a dit dans son discours, Rosiane Kabangu, coordonnatrice du programme AfterBac.
Selon elle, le programme Afterbac entend contribuer à réduire la fracture numérique en encourageant les filles et les femmes à envisager d'entreprendre des études ou des carrières dans le domaine des sciences, de la technologie, de l'ingénierie et des mathématiques.
« Selon les données les plus récentes publiées par l’Union Internationale des Télécommunication (UIT), 48% des femmes dans le monde utilisent l’Internet, contre 55% des hommes. En termes relatifs, cela signifie que l’écart entre les hommes et les femmes pour l’utilisation de l’Internet est de 12,5%. Si les femmes d’une manière général ne sont pas en mesure d’accéder à l’Internet et de se sentir en sécurité en ligne, seront-elles en mesure davantage intéressées à acquérir les compétences numériques nécessaires et d’évoluer dans les espaces numériques sans aucune embuche à la possibilité de mener des carrières dans des domaines scientifiques et techniques ? Quid de la jeune fille ? Est-elle suffisamment informée des nombreuses opportunités que lui offre le numérique ? Est-elle consciente des défis relatifs à son accès et à sa sécurité dans le numérique ? », a-t-elle fait remarquer.
Présent à cette activité, le directeur de cabinet du ministre de la Jeunesse, Rodérick Victor Nyangi Ntsiama, a annoncé que le Gouvernement est à pied-œuvre pour un programme de formation de 10.000 jeunes sur les métiers du numérique.
AfterBac est une plateforme qui milite pour l'orientation efficiente de la jeunesse dans le choix de l'orientation académique et professionnelle afin de leur garantir une bonne insertion dans le monde de travail et un accomplissement dans le monde entrepreneurial pour leur épanouissement.
Merveil Molo