La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a organisé, samedi dernier, dans la ville de Kinshasa, en RD Congo, un cadre de concertation genre, inclusion et diversité sur la loi électorale révisée, ses mesures d’application ainsi que la révision du
fichier électoral (RFE).
Le deuxième vice-président de la Centrale électorale qui l'a animé, a réaffirmé la volonté de cette institution d'appui à la démocratie d'inclure toutes les parties prenantes au processus en cours au pays.
"Rappelons ici qu'après avoir organisé le cadre de concertation avec plus de 500 partis politiques le mois dernier, aussi bien de l'opposition que de la majorité, la CENI se réjouit de l'organisation ce jour, du cadre de concertation avec la société civile de la composante genre et diversité. Elle réaffirme ainsi sa volonté de ne laisser personne au bord de la route", a déclaré Didi Manara.
Et de poursuivre : "Pour améliorer la participation aussi bien des femmes que des jeunes, avec eux des personnes vivant avec handicap au sein de l'institution, la CENI a pris la résolution de recruter de manière préférentielle cette catégorie des congolaises et congolais lorsqu'elle présente les mêmes compétences que d'autres".
Bien avant, Joséphine Ngalula, membre de la plénière de la CENI, a martelé sur le fait que la Centrale électorale favorise l'implication du genre et l'inclusivité dans toutes les étapes du processus électoral en cours.
Signalons que les partenaires d'appui au processus électoral présents à cette activité, ont éclairé l'assistance sur les concepts inclusion, genre et diversité. De son côté, le facilitateur du jour, Jean Baptiste Itipo, directeur de communication de la CENI, s'est appesanti sur l'agenda, les objectifs et les résultats attendus de cette journée.
Cette activité a connu la participation de diverses organisations notamment les personnes vivant avec handicap, le peuple autochtone, les associations féminines, des jeunes et ce, avec l'accompagnement des partenaires d'appui au processus électoral, tels que l'ONU-femmes, l'IFES, l'IRI et le PNUD.
Prince Mayiro