Des étudiants de l'ensemble du territoire national congolais seront dans les rues le mercredi 9 novembre prochain pour protester contre l'agression dont leur pays, la RDC, fait face de la part du Rwanda.
C'est ce que renseigne une déclaration de la Représentation des Étudiants du Congo (REC), lue par son président national Christian Kalonji Kazadi, dont la copie a atterri à la rédaction de 7SUR7.CD, samedi dernier.
« Faisant suite à notre déclaration du 1 er novembre 2022 et à l'appel du chef de l'État à la mobilisation générale de la jeunesse congolaise, nous, étudiants congolais, réunis au sein de la Représentation des étudiants du Congo, confirmons notre grande marche de protestation contre l'agression Rwandaise et ses alliés sur toute l'étendue du territoire national en date de mercredi 9 novembre 2022. C'est ici l'occasion pour nous de lancer un vibrant appel à toutes les étudiantes et à tous les étudiants de la RDC, de répondre massivement à cette grande marche patriotique", souligne la déclaration.
La REC a saisi cette occasion pour dénoncer ce qu'elle qualifie de l'hypocrisie de la "communauté internationale", et réitère son soutien indéfectible au chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Elle félicite le président Tshisekedi et le gouvernement Sama Lukonde pour la décision d'expulser l'ambassadeur Rwandais, Vincent Karega du territoire national congolais. La REC exige en même temps l'expulsion de l'ambassadeur Ougandais et la rupture des relations diplomatiques entre la RDC et ces deux pays.
Afin d’exprimer sa désapprobation, la REC recommande au Gouvernement de la République de ne pas prendre part aux négociations envisagées par les organisations sous-régionales
et internationales entre la RDC et ses agresseurs ; dont le Rwanda et l’Ouganda. Elle lui recommande par ailleurs de saisir une fois de plus le Conseil de Sécurité afin d’établir les responsabilités de ces massacres « odieux ».
La Représentation des Etudiants du Congo donne en outre un ultimatum de 7 jours aux Ambassades des pays complices, à la MONUSCO et à toutes les Agences des Nations-Unis installées en RDC, de quitter le sol Congolais « si la guerre entretenue par elles ne prenait fin ».
Orly-Darel Ngiambukulu