La Jeunesse de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, parti politique dont le leader est Augustin Kibassa Maliba, ministre des PTNTIC, salue l'option levée par les élus nationaux interdisant l'intégration, le mixage et le brassage des rebelles au sein des Forces Armées et de sécurité de la République Démocratique du Congo (RDC).
À l'occasion d'une matinée politique de soutien aux FARDC organisée au siège de cette formation politique situé à Kinshasa, Marcel Phanzu Nzinga, président des jeunes de l'UDPS/Kibassa, a encouragé tous les jeunes congolais qui ont fait preuve d'un sursaut patriotique en acceptant de renforcer les rangs des forces loyalistes afin de mettre hors d'état de nuire le M23 soutenu par le Rwanda ainsi que tous les groupes armés qui écument la partie Est du pays.
« Nous répondons massivement et activement à cet appel au renforcement des rangs des nos Forces Armées afin que la main tendue du président de la République se transforme à un coup de poing donné à l'ennemi. Nous adhérons, avec enthousiasme, à la prise de position de nos parlementaires portant interdiction, mixage et brassage au sein des Forces Armées et de sécurité de la RDC », a-t-il affirmé.
Le numéro 1 des jeunes de l'UDPS/Kibassa a sonné la mobilisation générale de la jeunesse congolaise pour veiller au grain face aux velléités expansionnistes avec comme bout de tunnel la balkanisation du pays.
« À la jeunesse congolaise toute entière, nous avons le devoir de cultiver le sens de la mesure pour nous rendre réellement compte de la gravité de la situation que traverse notre pays. Notre souveraineté est menacée et l'affaire de terre est une question de vie ou de mort (...). Gardons à l'esprit que nous n'avons que ce pays comme bien commun par excellence. D'où, nous sommes une jeunesse sans excuses et sommes obligés d'éviter des jeux sans enjeux », a indiqué M. Phanzu.
Dans la quête de vaincre l'ennemi, il a réitéré le soutien de sa formation politique aux FARDC ainsi qu'au président de la République, Félix Antoine Tshisekedi.
Face aux conséquences néfastes des massacres perpétrés par les groupes armés dans l'Est du pays, l'Assemblée nationale a pris, lors d'une plénière qui s'est déroulée le mardi dernier, une résolution interdisant l'intégration des rebelles dans l'armée et la police.
Merveil Molo