Lubumbashi/Interdiction du port des tenues identiques à l'armée : La Police met en garde les jeunes de l'UNAFEC

Lundi 21 novembre 2022 - 17:22
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La Police Nationale Congolaise, commissariat provincial du Haut-Katanga, a mis en garde tous les jeunes du parti politique de feu Antoine Gabriel Kyungu wa Kumwanza, l'Union Nationale des Fédéralistes du Congo (UNAFEC), et leur a demandé d'arrêter de porter les tenues identiques à celles de l'armée en République démocratique du Congo.

Dans un communiqué de presse signé ce lundi 21 novembre 2022 et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD, le colonel Norbert Ilunga souligne que ces mesures sont prises sur instruction du vice-premier ministre et ministre de l'intérieur.

Selon lui, tous ceux qui iront à l'encontre de cette loi seront arrêtés dans la ville de Lubumbashi. Des instructions fermes ont été données aux différents commandants des commissariats urbains de la Police.

"Le commissaire provincial de la police nationale congolaise du Haut-Katanga attire par ailleurs, particulièrement l'attention des jeunes de l'UNAFEC que cette mesure reste de stricte application jusqu'à ce jour. Par la même occasion, il instruit les commandants de 4 commissariats urbains de la ville de Lubumbashi de l'appliquer strictement en débarrassant de leur juridiction respective de tous les hors-la-loi qui se croient au dessus de celle-ci et qui perturbent la quiétude de paisibles compatriotes en leur ravissant au passage des téléphones portables, sacs à main et tout autre bien personnel même au clair du soleil. Le commissaire provincial de la PNC met en garde tous ceux qui ne se conformeront pas sous peine de s'exposer à la rigueur de la loi", a lu le major Charles Bin Lwamba, porte-parole de la Police.

Le jeudi 17 novembre dernier lors de la marche de soutien aux FARDC à Lubumbashi, des actes de vandalisme et de confiscation des biens de la population ont été enregistrés à l'issue de cette manifestation. Des jeunes des partis politiques dont l'UNAFEC auraient été pointés du doigt par plusieurs Lushois. Une situation qui a poussé le gouverneur Jacques Kyabula Katwe à promettre des sanctions à tous les récalcitrants.

Patient Lukusa, à Lubumbashi