La Commission électorale nationale indépendante (CENI) et l'entreprise Meta regroupant les réseaux sociaux Facebook, Messenger, WhatsApp et Instagram se mettent ensemble pour combattre la désinformation et l'ingérence électorale dans l'utilisation de ces outils numériques.
C'est dans ce cadre que le numéro un de la Centrale électorale, Denis Kadima Kazadi, s'est entretenu, mardi dernier, à Kinshasa, avec une délégation de Meta, conduite par Siddo Ide Balkissa, directrice des politiques publiques Afrique.
Le président Denis Kadima a, selon son service de communication, apprécié la synergie qui prend corps entre son institution et le groupe Meta, matérialisée par une séance de formation organisée, dans la même journée, à l'intention de l'équipe de communication de la CENI.
Prenant part à cette séance de formation, le directeur de cabinet du président de la CENI, Dieudonné Tshiyoyo, a souligné l'importance de première force que revêtent les outils numériques devenus incontournables, surtout dans le contexte électoral.
Pour sa part, Siddo Ide Balkissa qui a conduit la délégation de Meta, a fait savoir que plus de 40.000 personnes, à travers le monde, travaillent dans le domaine de la sécurité. À l'en croire, c'est trois fois plus qu'en 2017.
« (...) Nous tirons des leçons de récents scrutins aussi bien en Afrique qu’ailleurs, par exemple, celles de février au Cameroun, au Canada, en Inde, en Indonésie et dans l’UE et les élections de mi-mandat aux Etats-Unis afin d'améliorer l'expérience utilisateur", a-t-elle dit.
Par ailleurs, les participants à cette formation ont soulevé des préoccupations auxquelles les experts de l'entreprise Meta ont apporté des réponses.
Il faut signaler que cette rencontre est la première de plusieurs que la CENI et l'entreprise Meta entendent avoir pour consolider leur synergie.
Pour rappel, l'application Facebook de Meta compte 3,7 milliards d'utilisateurs dont 204 millions en Afrique Sub-saharienne.
Prince Mayiro