A Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri, une séance de sensibilisation sur le don bénévole de sang a été organisée à l'institut supérieur des techniques médicales (ISTM/Bunia) par la coordination provinciale du programme national de transfusion sanguine.
Des centaines d'étudiants ont pris part à cette activité qui a eu lieu en marge de la journée mondiale du don bénévole de sang célébrée le 14 juin de chaque année, et dont l'objectif était également d'honorer les personnes qui donnent bénévolement du sang, a affirmé le coordonnateur provincial dudit programme.
"Il n'y a rien de mauvais dans le don de sang. Il y a plus d'avantages en donnant le sang que des désavantages. D'abord, quand vous donnez le sang, vous ne diminuez pas le sang parce que dans le corps humain, il y a 5 à 6 litres de sang. Et vous ne pouvez donner selon votre catégorie que la quantité de sang qui est voulue. Dans la politique nationale, ne peut donner le sang qu'une personne qui a plus de 50 kg, qui a plus de 18 ans", a dit le docteur Honoré Lubumba, dans une interview à la presse.
Cette sensibilisation sur le don bénévole de sang est menée depuis un moment dans des sites "à moindre risque des contaminations" notamment dans des écoles.
A ce jour, plus de 200 adhérents ont déjà été enregistrés, souligne-t-il.
En Ituri, peu de gens donnent bénévolement du sang. A en croire le docteur Honoré Lubumba, seuls 19% des personnes attendues ont donné bénévolement le sang en 2022, une situation qui a un impact négatif sur le plan sanitaire, déplore-t-il. Selon lui, le sang qui vient des donneurs de la famille ou des donneurs rémunérés n'est pas du "sang de qualité, le sang sécurisé".
Séraphin Banangana depuis Bunia