L’Inspection générale des finances a annoncé sa volonté d’intensifier la mission de patrouille financière afin d’aboutir à l’éradication totale de la délinquance financière, conformément à la vision du président Félix Tshisekedi.
Poursuivant sans désemparer cette mission qui lui est dévolue, l’IGF, indique une dépêche de sa cellule de communication parvenue ce dimanche 18 juin 2023 à 7SUR7.CD, utilise 3 modes de contrôle, notamment : le contrôle a priori, concomitant et a posteriori.
Le contrôle a posteriori ayant donc montré ses limites, rapporte cette source, l'IGF n'a pas voulu continuer à constater les détournements et veut renforcer sa patrouille en optant pour le contrôle a priori.
« La patrouille financière n'est pas le seul domaine d'intervention de l’IGF mais le plus important. Aujourd'hui l'IGF contribue à la mobilisation des recettes à deux niveaux. Premièrement, cette instance intervient directement dans cette mobilisation des recettes avec des missions de contre-vérification fiscale mais aussi dans l'encadrement direct de la mobilisation dans les régies financières et les centres des impôts. Secundo, elle contribue à la mobilisation avec l'instauration de la peur du gendarme. La présence des inspecteurs de l'IGF a apporté un peu plus de civisme », indique la dépêche.
Le contrôle a priori, précise la même source, est une amplification de la mission de contrôle, il est préventif et éducatif.
« L'arme redoutable de l'IGF pour éviter de constater les détournements de deniers publics est la patrouille financière. Il importe de relever que la patrouille financière c'est le contrôle a priori, à ne confondre pas à la cogestion. Elle est tout simplement une amplification de contrôle tel qu'elle est pratiquée dans les administrations. La patrouille financière est un contrôle préventif et éducatif », précise-elle.
Pour la cellule de communication de l’IGF, la mise en place du contrôle a priori va permettre à cette instance de prévenir les détournements.
Jephté Kitsita