Lubumbashi : Un délai de 48h accordé aux motos-taxis pour ne pas travailler au centre-ville

Mercredi 26 juillet 2023 - 08:31
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Le maire de la ville de Lubumbashi a accordé un délai de 48 heures aux motocyclistes et tricycles de ne pas travailler au centre-ville. Martin Kazembe Shula l'a dit dans un communiqué signé le lundi 24 juillet 2023, et dont une copie est parvenue à 7SUR7.CD ce mardi.

A l'en croire, cette décision a été prise à la suite d'un arrêté urbain du 03 juillet dernier qui avait déterminé les conditions d'exploitation des motos et tricycles au transport en commun dans la capitale du Haut-Katanga.

"Le maire de la ville, Martin Kazembe Shula porte à la connaissance de la population lushoise en général, et en particulier aux opérateurs de taxi-moto et taxi-tricycle qu'il est strictement interdit d'oeuvrer au centre-ville de Lubumbashi", lit-on dans cette correspondance.

Par ailleurs, l'autorité urbaine a rappelé les cinq limites à respecter par tous les motocyclistes qui font le transport en commun en plein centre-ville de Lubumbashi. Il s'agit notamment des avenues Lumumba, Sendwe coin Lumumba, Kambove, Kamanyola et Likasi coin femme katangaise. 

Dans la foulée, a précisé le maire Martin Kazembe, à partir du jeudi prochain, un contrôle sera effectué et que les récalcitrants payeront une amende de 200.000 FC.

"Un contrôle très musclé sera organisé à partir de ce jeudi 27 juillet 2023. Une amende de 200.000 FC sera payée par tout contrevenant et la moto ou le tricycle ayant participé à la commission de ladite contravention sera mis en fourrière pendant une durée de sept jours", a-t-il conclu.

Il est à noter que le prédécesseur de l'actuel maire de la ville, Laurianne Mwewa avait, le 04 mai 2022, interdit la circulation des motos de transport en commun au centre-ville de Lubumbashi. Une amende de 25$ pour tout motard et son client a été fixée pour désengorger le centre-ville. Une mesure qui a été appliquée pendant près de deux mois avant d'être levée après plusieurs manifestations organisées par les conducteurs de motos.

Patient Lukusa, à Lubumbashi