Un mois jour pour jour depuis que les cours à l'Institut National de Bâtiment et Travaux publics (INBTP) sont à l'arrêt.
A la base, des manifestations d'une trentaine d’étudiants sur plus ou moins 10.000 que compte l'INBTP. Cette poignée d'étudiants a commencé par contester les résultats des élections des membres de la coordination organisées le 26 juin 2023.
Interrogé par 7SUR7.CD le 27 juillet sur ce dossier, le président de la coordination des étudiants qui reconnaît une main noire derrière ces manifestants, se réserve d'affirmer ou d'infirmer les accusations portées sur le secrétaire général, le professeur Kalala Bangabanga, qui est accusé d’être derrière cette situation.
« Je ne suis qu'un étudiant... je ne peux pas vous dire si c'est vrai ou faux... Par contre, ce qui est étonnant c'est qu'il s'agit des étudiants bien identifiés et connus mais qui sont toujours libres alors qu'ils ne sont pas à leur premier forfait. Voilà pourquoi des gens parlent de main noire derrière », a dit Jordan Emma à 7SUR7.CD.
De son côté, le vice-président s'est aussi réservé d'affirmer ou réfuter les allégations portées contre le secrétaire général académique.
« Ce qui est vrai, c'est ce qui se dit dans les couloirs chaque fois qu'il y a désordre que c'est le secrétaire académique qui est derrière ça. Jusqu'au jour où toute la communauté estudiantine a vu ces captures circulées un peu partout, ce qui a encore appuyé et soutenu ces allégations », a-t-il ajouté.
Entre-temps, quelques étudiants de l'INBTP interrogés ce même jeudi sur cette situation, espèrent un arbitrage du ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire pour que les fauteurs de troubles soient dûment identifiés et mis hors d'état de nuire afin que les activités académiques reprennent en toute sécurité.
Pour rappel, le professeur Fils Makanzu Imwangana a été nommé directeur général de l'INBTP depuis avril 2022 à la suite d'une longue période d'intérim exercée à ce poste par le secrétaire général académique susnommé.
MD