Dans un entretien accordé, vendredi dernier, à 7SUR7.CD, le secrétaire permanent de la plateforme Agir pour les élections transparentes et apaisées (AETA) a salué le message lancé, mercredi 20 septembre, à la 78ème session de l'assemblée générale de l'ONU tenue à New-York, aux USA, par le président de la République en ce qui concerne l'agression de la RD-Congo par le Rwanda via le mouvement terroriste M23.
Gérôme Bonso a noté la fermeté et la façon dont le chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a dénoncé l'agresseur en face de la communauté internationale.
"Nous avons apprécié à juste titre le message que le président de la République a envoyé à la communauté internationale parce-que nous savons que la guerre qui nous est imposée par le Rwanda sous couvert de ses supplétifs M23 , c'est une guerre commandée par la communauté internationale. Il a fallu que ce message puisse être adressé à cette même communauté internationale, dont nous avons retenu une chose : la fermeté et la façon de dénoncer l'agresseur. Avant, on parlait sous l'anonymat mais le président de la République l'a bien cité et a monté qu'il y a plusieurs façons de trouver solution à ce conflit armé", a-t-il déclaré.
Pour le secrétaire permanent de l'AETA, avec ce message, le pouvoir de Kigali doit comprendre qu'il est temps d'arrêter son appui au M23.
"Donc, nous pensons qu'avec ce genre de message, le pouvoir de Kigali doit comprendre, et ceux-là qui sont derrière ce pouvoir doivent comprendre que l'heure a sonné qu'on puisse quand-même arrêter les choses et demander à Kagame d'arrêter son appui au M23 , et que nous puissions récupérer nos territoires qui sont maintenant administrés par le Rwanda via le M23", a souligné Gérôme Bonso.
Dans son adresse du haut de la tribune des Nations-Unies, le président Tshisekedi a dénoncé le soutien de Kigali au mouvement terroriste M23. Il a affirmé, qu'au-delà de la voie diplomatique, la solution militaire n'est pas exclue pour en finir avec les hostilités qui endeuillent les populations de l'Est de la RD-Congo.
Prince Mayiro