La plateforme Agir pour les Élections Transparentes et Apaisées (AETA) multiplie des activités tendant à faire en sorte que les scrutins de décembre 2023 soient une réussite. C'est dans ce cadre qu'elle a organisé un atelier de sensibilisation des partis politiques, samedi 23 septembre 2023, à la paroisse Maman Wa Bosawa, à Mikondo, dans le district de la Tshangu, à Kinshasa, en RD-Congo.
Cet espace de dialogue et d'échange avait pour thème : " Implication des partis politiques dans la surveillance du procès électoral 2023". Membre du Secrétariat exécutif de la CENI ville de Kinshasa, François Mboli a parlé de l’évolution du processus électoral, ses acquis, ses défis et ses perspectives.
Il a démystifié certaines subtilités de la loi électorale à l'intention de l'assistance notamment le calcul du seuil de représentativité. Il a aussi parlé de la constitution des listes électorales, du bureau de vote, ainsi que des accréditations des témoins et des observateurs électoraux que les partis et regroupements politiques doivent prendre en compte.
L'occasion faisant le larron, François Mboli a explique aux délégués des partis politiques toutes les différentes étapes des opérations électorales déjà menées par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il les a encouragés à prendre des dispositions afin de participer activement aux scrutins de décembre 2023.
Secrétaire permanent de l'AETA, Gérôme Bonso a axé son intervention sur l’importance de la formation des témoins. Il a précisé que seuls les témoins sont qualifiés pour recevoir les procès verbaux des résultats à remettre aux candidats comme éléments de preuve lors des contentieux électoraux.
"Nous avons montré aujourd’hui, l’importance et le rôle d’un témoin pour un parti politique. Ce qui aboutit sur l’intégrité du processus électoral. Ce sont les témoins qui protègent les intérêts des partis ou regroupements politiques dans les bureaux de vote, lors des opérations de vote et de dépouillement. Les témoins sont habilités à signer le procès-verbal des résultats qu’il doit remettre à son parti ou regroupement politique en cas de contestation des résultats. Ces PV des résultats sont présentés par le candidat devant la Cour constitutionnelle et d’autres juridictions électorales compétentes. C'est pourquoi les partis doivent déployer les témoins bien formés", a-t-il déclaré.
Soulignons que les élections de décembre 2023 sont plus qu'une réalité. La CENI a déjà bouclé l'opération de réception des candidatures pour les élections législatives et municipales. Elle est actuellement dans la phase de réception des candidats pour la présidentielle.
ODN