John Mbombo est cadre au sein du parti politique Alliance des démocrates pour le progrès (ADP) à Mbuji-Mayi dans la province du Kasaï-Central. Dans son parti, les personnes vivant avec handicap (PVH) ne sont pas considérées comme des personnes vulnérables. Elles ont le même traitement que les autres, et sont nombreuses sur les listes des candidats.
« Les personnes vivant avec handicap s'ignorent parfois et se laissent frapper par le complexe d'infériorité. Alors que le handicap c'est physique, et le mental n'a jamais été handicap. Nous, au niveau de l'ADP, nous avons toujours fourni des efforts pour faire comprendre aux personnes vivant avec handicap qu'elles ne sont pas différentes des autres. Pourquoi pas prendre une personne qui a une mobilité réduite et le nommer par exemple ministre des finances, ministre des affaires étrangères, parce qu'ils ont les mêmes atouts. Nous avons dans notre parti politique beaucoup de candidats personnes vivant avec handicap sur notre liste, et ce sont des personnes incroyables », a-t-il déclaré à la rédaction Sango ya Bomoko.
Pour lui, l’accompagnement de candidatures des PVH se fait de la même manière pour tout le monde.
« Nous accompagnons les candidatures des personnes vivant avec handicap de la même manière que nous le faisons pour les autres, à la seule différence que nous mettons un accent particulier sur eux, pour qu'ils ne se sentent pas vulnérables et marginalisés », a ajouté ce cadre de l’ADP.
J. Mbombo trouve discriminatoire qu’une personne vivant avec handicap soit nommée à la tête du ministère qui gère cette catégorie des personnes, alors qu’il peut aussi bien être à la tête d’un autre ministère.
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Cet article est réalisé dans le cadre de la vulgarisation du bulletin Sango ya Bomoko, qui collecte et répond aux rumeurs qui circulent dans la communauté pour prévenir le développement de discours de haine, tribalistes et la désinformation capables de briser la cohésion sociale.