À travers une correspondance adressée au président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Raphaël Somwe, candidat député, a dénoncé la « fraude électorale » dans trois centres de vote de la commune de la Gombe.
Félicitant dans un premier temps la CENI pour l’organisation des élections aux échéances prévues malgré les contraintes logistiques, Raphaël Somwe déplore des irrégularités « flagrantes » dans les résultats de vote affichés dans les centres dont il est question, lesquelles, a-t-il dit, prouvent de manière incontestable et irréfutable un bourrage des urnes par certains candidats députés provinciaux.
« Comment comprendre que dans un centre comprenant 7 à 9 bureaux de vote, un candidat puisse se retrouver avec plus de 200 voix seulement dans deux bureaux de vote mais se retrouve avec une ou deux voix, voire même aucune voix, dans les bureaux restants du même centre ? », s’est-il interrogé.
Pour lui, cette situation, ne peut se produire que dans les cas de figure suivants :
- Soit tous les électeurs de ce candidat portent des noms commençant par la même lettre alphabétique, ce qui les emmènerait tous à se retrouver sur la liste d'un ou deux bureaux de vote. Situation, dit-il, improbable et impossible ;
- Soit il y a eu volonté manifeste de tricher, en bourrant les urnes pour le compte de ce candidat, au détriment de ceux qui ont été réellement votés par le souverain pimaire. « Situation probable et avérée sur terrain ».
Ces faits, affirme-t-il, ont été observés dans les 3 centres de l’Institut Technique Industriel de la Gombe avec 4 centres et 7 bureaux de vote ; à I’ISC Gombe avec 4 centres et 7 bureaux de vote et à la Régie des Voies Fluviales avec 4 centres et 9 bureaux de vote.
Raphaël Somwe appelle la Commission d'enquêtes de la CENI à procéder à une analyse objective des faits soulevés afin que les résultats qui seront proclamės par la CENI reflètent au mieux la volonté du souverain primaire.
Jephté Kitsita