Les personnes qui ont fui les atrocités dues à l'insécurité entretenues par les groupes armés en territoire de Djugu (Ituri), hébergées au site du Lycée Kigonze, au nord de la ville de Bunia, évoquent un manque de prise en charge médicale. Elles disent vivre sans aucune assistance humanitaire depuis plus d'une année.
D'après le président de ce site, contacté par 7SUR7.CD, près de 14.000 déplacés de guerre n'ont pas accès aux soins de qualité faute de moyens financiers.
''Au mois de mars de l'année 2023, les déplacés malades étaient pris en charge par l'OMS, qui travaillait sous contrat avec certaines structures sanitaires. Le 30 mars de l'année écoulée marquait la fin de leur mandat, et nous ne savons pas où orienter les déplacés malades afin qu'ils bénéficient des soins sanitaires'', s'est désolé Papy Faustin, président du site Lycée Kigonze.
Dans ce sens, le responsable de ces déplacés de guerre lance un cri d'alarme aux autorités sanitaires enfin de trouver, dans l'urgence, des solutions palliatives face à cette précarité.
''Que les autorités sanitaires mais aussi les organisations œuvrant dans le domaine de la santé nous viennent en aide, car la vie des personnes est en danger", a-t-il exhorté.
La ville de Bunia accueille, à ces jours, plusieurs déplacés de guerre en provenance des zones périphériques secouées par une insécurité sans précédent des groupes armés. Ces nécessiteux se butent aux difficultés alimentaires, sanitaires et hydriques.
Joël Losinu, à Komanda