Marianne Yav Muland, présidente de l'Union nationale de la presse du Congo, section du grand Katanga, a alerté sur la situation sécuritaire de certains journalistes du territoire de Mona dans le Tanganyika devenue tendue depuis le début de cette année 2024.
À en croire la présidente de l'UNPC qui s'est exprimé à 7SUR7.CD ce dimanche 05 mai 2024, certaines villes dont Lubumbashi dans le Haut-Katanga et Kolwezi dans le Lualaba, les professionnels des médias sont aussi confrontés à certaines entorses dont la censure.
« Dans le Tanganyika, nous sommes en train de vivre une situation triste. Nous avons des confrères et consœurs qui ont fui Moba parce qu’ils sont en d’être poursuivis par la sécurité. Ce qui fait que c’est déjà une entorse à la liberté de la presse dans l’espace grand Katanga. Les confrères et consœurs de l’espace grand Katanga n’exercent plus comme il se doit le métier. Aujourd’hui, nous avons des confrères et consœurs qui sont obligés de faire une censure et ne traitent plus l’information comme il se doit. Il y a des notions qui deviennent pratiquement impossibles pour nous, l’impartialité, l’objectivité, la neutralité, ça devient un problème dans l’espace Katanga", a-t-elle regretté pendant que le monde célèbre la liberté de la presse.
Dans son rapport publié le vendredi 03 mai dernier, l’organisation indépendante de promotion et défense de la liberté de la presse, Journaliste en Danger (JED), s’est dit inquiet de la montée de la censure contre les médias en République Démocratique du Congo. Au classement mondial, la République démocratique du Congo est placée à la 123 position en termes du respect de la liberté de la presse.
Patient Lukusa, à Lubumbashi