Le ministre de la Formation professionnelle, Marc Ekila, veut viabiliser son secteur. C’est dans ce cadre qu’il multiple des rencontres avec différents partenaires.
Ce membre du gouvernement a échangé, jeudi, à Kinshasa, avec les membres de la section Formation de la Commission nationale et employanilité de la Fédération des entreprises du Congo (FEC), dans le but d’établir un cadre permanent de concertation entre les deux parties.
Bien avant, dans la même journée, le patron de la Formation professionnelle a participé à la cérémonie de remise des certificats et kits métiers organisée par la Fondation « Grâce à ma mère ». À cette occasion, Marc Ekila a encouragé les 200 lauréates à participer à la construction d’une classe moyenne en RDC, tel que souhaité par le président de la République, Félix Tshisekedi.
« S'agissant de la formation professionnelle, vous le savez, le chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et la première ministre accordent une place prépondérante à la formation professionnelle. Et cela, pour une seule raison principale, cela va permettre d’avoir non seulement une classe moyenne dans notre pays, mais aussi de contribuer rapidement et efficacement à l'émergence économique dans notre pays. Ce que j'attends de vous, madame la présidente, ce n'est pas seulement de former toutes ces jeunes dames là, mais aussi s'assurer de leur évolution, de leur progrès. Je voudrai que vous rentriez un jour nous dire : deux, trois, quatre, cinq sont devenues de patronnes et non seulement des cheffes d'ateliers », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, le ministre de la Formation professionnelle a rencontré la directrice pays de l’Agence belge de développement (ENABEL), Krista Verstraelen. Dans les échanges, les deux personnalités ont évoqué les nombreuses possibles de formation dans différents secteurs d’activités où la RDC accuse le coup en terme de personnel qualifié.
Le ministre Ekila en a profité pour marteler sur la formation des formateurs en vue de s’assurer de la bonne qualité du personnel formé. La représentante-pays d’ENABEL a, pour sa part, a exprimé sa volonté de travailler pour l’accès aisé au monde de travail à la sortie de la formation.
Il faut noter que des rencontres avec ENABEL et d’autres partenaires sont prévues dans les prochains jours. L’objectif est pour le ministre de la Formation professionnelle, de doter le pays des cadres modernes de formation pour favoriser l’émergence d’une main d’œuvre de qualité.
Prince Mayiro