Pour la 5ème fois consécutive, la Fondation "Grâce à ma mère" que dirige Julie Nsuele Manika, n'a pas dérogé à son programme de réinsertion professionnelle des jeunes filles désœuvrées.
La fondation GRAME a clôturé, le jeudi 04 juillet 2024, à Kinshasa, la 5ème édition des formations en coupe et couture, esthétique générale, pâtisserie et transformation agro-alimentaire, en offrant à 200 jeunes femmes formées des kits métiers de démarrage d'une activité économique. L'objectif est de lutter contre la pauvreté par la création des activités génératrices des revenus.
Cette formation de 4 mois a bénéficié du financement du Fonds des Nations-Unies pour la population (UNFPA) et du Projet d’appui au Développement des Micro, petites et moyennes Entreprises, (PADMPME), financé par la Banque Mondiale.
Cette cérémonie a connu la participation du ministre de l'Industrie et développement des petites et moyennes entreprises, Louis Watum, du ministre de la Formation professionnelle, Marc Ekila, de la ministre du Genre, famille et enfants, Léonnie Kandolo, ainsi que de la ministre de la jeunesse et éveil patriotique, Noëlla Ayeganagato.
Saluant cette initiative qui contribue à l’amélioration des vies des femmes congolaises, les ministres ont, tour à tour, promis leur accompagnement à la fondation GRAME pour la suite de ses actions.
Julie Nsuele, présidente de la fondation GRAME, a, dans son discours, mis l’accent sur l’évolution palpable depuis la première édition à cette dernière.
« Nous sommes heureuse de voir la matérialisation de cette œuvre qui croît édition après édition, aujourd'hui nous avons encore lancé 200 femmes sur le marché de l'entrepreneuriat, en augmentation de la liste de 500 précédentes bénéficiaires de 4 éditions passées. Nos actions sont concrètes et nos bénéficiaires sont identifiables », a-t-elle indiqué.
En outre, Alexis Mangala, coordonnateur national du projet PADMPME et sponsor d’une partie des kits, a appelé ces jeunes femmes à l’usage efficace de ces outils de travail pour accroître leurs activités.
Pour sa part, le représentant de L’UNFPA en RDC, Mady Biaye, a encouragé les jeunes adolescentes, bénéficiaires des formations et kits métiers en pâtisserie et transformation agro-alimentaire, à lutter contre la précarité et l'oisiveté par la pratique des connaissances.
Il sied de souligner que la fondation "Grâce à ma mère" œuvre pour l'autonomisation de la femme et de la jeune fille congolaise, par l'apprentissage des métiers et le renforcement des capacités professionnelles et la réinsertion socio-économique.
Grâce Kenye