Le gouvernement congolais a adopté, vendredi dernier au cours du conseil des ministres, un plan de 70 millions de dollars pour la relance des activités de la Société minière de Bakwanga (MIBA). Ce plan a été présenté par le ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Bussa.
Il a mis l'accent sur les cinq axes prioritaires, à savoir : la certification des réserves minières, la sécurité des concessions, les investissements liés à la production, les charges du personnel et le suivi-évaluation ainsi que les autres investissements.
Pour soutenir ce plan de relance, le ministre du Portefeuille a recommandé une série de mesures urgentes au gouvernement. Il a préconisé l’intervention financière de l'État en faveur de la MIBA par un apport de l'actionnaire majoritaire, dont les mécanismes de mise en œuvre et de suivi seront définis et assurés par son ministère et celui des Finances. Le ministre Jean-Lucien Bussa a également proposé la restructuration et l'allègement conséquent des dettes de la MIBA par le ministère des Finances en collaboration avec celui du Portefeuille.
Par ailleurs, il a appelé à la convocation d'une assemblée générale extraordinaire des actionnaires de la MIBA en vue de statuer sur l'actionnariat pour constater l'augmentation des actions de l'État et la dilution de celles de l'actionnaire minoritaire. Le ministre du Portefeuille a aussi insisté sur la prise des mesures nécessaires pour améliorer la gouvernance, l’envoi d'une mission d'audit administratif, financier et technique à la MIBA.
Selon le compte rendu du conseil des ministres consulté par 7 sur 7. CD, les perspectives de croissance sont intéressantes d’autant que la MIBA prévoit sa montée en puissance à partir de 2026. Elle projette d'atteindre une production annuelle estimée à 2.438.484 carats pour une valeur de 58.953.725 USD comme chiffre d'affaires du corps de métiers (extraction et commercialisation du diamant).
Raphaël Kwazi