Des opérateurs économiques de la ville de Kabinda dans (Lomami) ont protesté, le lundi 26 août 2024, contre ce qu'ils qualifient de "tracasseries routières, administratives et policières", orchestrées par Anne-Marie Tshiabu, maire de la ville de Kabinda.
Dans une correspondance adressée au gouverneur de province et dont une copie est parvenue le mardi 27 août courant à 7SUR7.CD, Jean-Marie Kikangala Kibambe, président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) en ville de Kabinda, indique que dans un partenariat respectueux des règles et de dignité réciproque, les opérateurs économiques de Kabinda se sont toujours acquittés de leurs devoirs fiscaux envers la DGI, la DGRAD, et la DGRLO.
"Depuis qu'elle est à la tête de la ville, aucune action de redevabilité n'a été entreprise. Jamais le respect de compétence en matière fiscale. Et d'ailleurs, il n'existe pas la chaîne des recettes à tel enseigne que les services d'assiette sont écartés au profit des adeptes de la maire Tshiabu qui constatent, liquident, ordonnent et recouvrent les recettes de l'État pour que la maire engage alors les dépenses seule. Ce qui est du jamais vu", a-t-il fait savoir.
Jean-Marie Kikangala martèle également que l'hôtel de ville de Kabinda manque les imprimés de valeur et leur codification par un seul intervenant, pendant le recouvrement forcé, le taux forfaitaire contraire à la décision budgétaire, émissions de quittance sans bons d'entrée de caisse, voire la brutalisation menace des contribuables.
Contactée par la presse locale, la maire de Kabinda rejette en bloc toutes les accusations de la FEC et rassure la population de sa bonne volonté d'œuvrer pour leur intérêt.
"Tous ces gens ne sont que de détracteurs qui sont derrière les politiciens et pensent qu'ils sont de la société civile. Nous sommes seulement au service de notre population. Nous ne pouvons jamais tracasser la population comme les disent les gens", a indiqué la cheffe d'hôtel de ville de Kabinda.
La Fédération des entreprises du Congo (FEC) de Kabinda sollicite du gouverneur Kalombo, la sécurisation contre l'arbitraire et l'anarchie afin de renforcer le pouvoir d'achat. Depuis près d'une semaine, la maire de la ville de Kabinda a décrété un recouvrement forcé sur la quittance au marché central et ses environs.
Benjamin Kambadi, à Kabinda