Le ministre de la Formation professionnelle a, au cours d’une rencontre organisée mardi à Kinshasa, capitale de la RD-Congo, interpellé le cops des inspecteurs sur les réformes qu’il a initiées pour redresser ce secteur.
Il s’agit , pour rappel, entre autres de l’arrêté ministériel portant organisation de la Formation professionnelle, la fermeture et le retrait des arrêtés des centres déclarés non viables ainsi que la restructuration du corps des inspecteurs afin de lui donner les moyens de répondre aux attentes.
Dans sa communication, maître Marc Ekila a appelé à la prise de conscience pour donner au ministère de la Formation professionnelle ses lettres de noblesse.
« Moi, je nous invite à réfléchir ensemble pour donner à notre ministère ses lettres de noblesse. Est-ce qu’on est d’accord ? Est-ce qu’on est prêts ? Et ce travail là d’identification des filières, c’est vous , ce n’est pas moi. J’aime tellement ce pays que parfois, je me comporte en inspecteur. Mais en principe, moi, je dois rester au bureau, je vois un document qui monte, vous devez vous-mêmes être en mesure d’identifier les besoins en formation. Et le document monte, nous disons, nous choisissons telle école, tel centre pour assumer cette filière . C’est ce que moi j’attends. Je vous dis, c’est notre ministère qui est à la base de la création d’emplois et même du développement de notre pays », a exhorté ce membre du gouvernement Suminwa.
Par ailleurs, le chef de la Formation professionnelle a annoncé plusieurs réformes, notamment le changement de statut professionnel des agents du ministère qui passe du contractuel à l’agent de carrière de service public et la restructuration du corps des inspecteurs.
En outre, il a annoncé d’autres mesures arrêtées pour assainir ce secteur et martelé sur le fait qu’il faut léguer à la RD-Congo, « sur instruction du chef de l’État », un ministère de la Formation professionnelle à la hauteur des objectifs de sa création.
Pour sa part, l’inspecteur général a laissé entendre que l’objectif de cette réunion était de permettre aux inspecteurs de recevoir les instructions et directives de l’autorité de tutelle. Valentin Mitendo s’est félicité de la tenue de cette réunion qui est, selon lui, une première au pays.
« Messieurs les inspecteurs, je voudrai en ce moment très solennelle où pour la première fois à Kinshasa, les inspecteurs de la Formation professionnelle se réunissent et veulent parler , adresser à leur autorité de tutelle, je voudrais donc à cette occasion solennelle dire d’abord merci et bienvenue à son excellence monsieur le ministre, à son directeur de cabinet et à vous qui appuyez son excellence monsieur le ministre. Je dis pour la première fois, parce que dans cette ville, excellence, je suis resté plus de 30 ans comme inspecteur, jamais, je n’ai pas vu une telle rencontre où toutes les provinces éducationnelles se regroupent du moins dans l’inspection, pour dire un mot à leur chef », a-t-il souligné.
Il a aussi remercié le ministre Ekila pour l’avoir élevé au rang de l’inspecteur général après 20 ans de service. À l’en croire, l’avènement de Marc Ekila à la tête de ce ministère est comme un soleil qui s’est levé.
« La première chose que je voudrais en ce moment, c’est d’abord, au nom de tous les inspecteurs, adresser toutes mes félicitations et c’est sur recommandation des inspecteurs, vous adressez toutes les félicitations pour avoir été élevé à la tête de ce ministère. On a l’impression qu’il y a un soleil qui s’est levé et qu’aujourd’hui nous sommes en train de courir avec ce soleil. Je voudrais, en outre, dire à votre excellence un grand merci parce que vous m’avez élevé au rang de l’inspecteur général de la Formation professionnelle, et cela, après 20 ans comme inspecteur général adjoint. Vous m’avez aidé à entrer dans un secteur où j’apprends et j’agis », a soutenu l’inspecteur général de la Formation professionnelle.
Cette réunion a connu également la participation des inspecteurs généraux adjoints, des inspecteurs provinciaux principaux, du chef de service, des inspecteurs principaux de la ville de Kinshasa ainsi que des inspecteurs de la Formation professionnelle.
Prince Mayiro