Lors d'un tête-à-tête avec la présidente de l'Assemblée nationale française Yaël Braun-Pivet, ce jeudi 10 octobre 2024, Vital Kamerhe a sollicité plus d'implication de la France dans la recherche de la paix dans la sous régions des Grands lacs, indiquant que « c’est la RDC qui est le pays agressé et le Rwanda, le pays agresseur ».
C'est ce que renseigne un article publié par la cellule de communication de l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo.
Selon la même source, le président de l’Assemblée nationale de la RDC a martelé, de ce fait, sur la place de choix que doit occuper la RDC dans le concert des pays francophones au regard de sa démographie en croissance permanente.
Pour Vital Kamerhe, « cette place exige une considération particulière de la France », précise le cabinet.
À noter que plusieurs autres questions ont été évoquées au cours de ces échanges, notamment celles liées à la vision stratégique commune, au partenariat rénové dans le domaine économique entre les deux nations, à la nécessité d’une intervention humanitaire française au profit des populations meurtrie des provinces congolaises du Nord-Kivu et de l’Ituri, à la réhabilitation des relations parlementaires et à la constitution des groupes d’amitié et de travail entre les deux assemblées nationales.
En séjour de travail à Paris, la capitale française, Vital Kamerhe était accompagné lors de ces échanges d’un groupe de députés nationaux, dont le rapporteur Jacques Djoli.
Son homologue française était également accompagnée de députés nationaux de son pays, parmi lesquels le président de la Commission Relations Extérieures, Bruno Fucks et le secrétaire général de l’Assemblée Nationale Française, Damien Chamussy.
MD