À Goma dans l'Est de la République Démocratique du Congo, le parti politique Union pour la Démocratie et le Progrès Social UDPS/Tshisekedi accuse certains leaders des confessions religieuses d'être instigateurs de la grève des enseignants au pays pour déstabiliser le régime en place et compromettre la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement.
Au bureau de ce parti politique situé sur l'axe 1 kilomètre témoin, l'UDPS a, à travers son traditionnel tableau qui est un des canaux utilisés pour informer les militants sur l'évolution de la situation générale du pays, révélé que la crise actuelle caractérisée par la radicalisation du mouvement des grèves est l'œuvre d'un laboratoire ténébreux de certains leaders des confessions religieuses.
"Ce n'est plus un secret, les enseignants grévistes sont manipulés par certains chefs des confessions religieuses pour vouloir saboter la gratuité de l'enseignement chèrement acquise(...) Nous mobilisons le peuple congolais pour ne plus accepter que les grévistes continuent à retirer l'argent de la banque sans travailler tout en sacrifiant l'éducation de nos enfants", écrit l'UDPS.
Pour le parti présidentiel, avec un salaire de 450.000 CDF le mois et avec une promesse du chef de l'État Félix Tshisekedi d'améliorer leurs conditions de travail dans le budget 2025, les enseignants n'ont plus une bonne raison de sécher les salles de classe pour donner cours aux enfants.
Rappelons que tout récemment la ministre de l'Éducation nationale, Raïssa Malu, est allée rencontrer le Président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, pour plaider en faveur de l'augmentation de la ligne budgétaire du ministère de l'Éducation afin de permettre l'amélioration des conditions de travail des enseignants.
David Lupemba, à Goma.