La secrétaire générale au ministère du Genre, famille et enfant ,Esther Kamuanya,a lancé ce mardi 12 novembre 2024, à Kinshasa, au nom de la ministre du Genre, le symposium de partage d'expérience et de validation du plan d'action national 1325 de la 3ᵉ génération.
Ces assises de 3 jours qui se tiendront du 12 au 14 novembre prochain , organisées par le secrétariat national permanent 1325 du ministère du Genre, réunissent les acteurs clés de 11 provinces, de 3 pays africains, à savoir la Côte d'Ivoire, le Burundi et le Mali, mais également des partenaires dont, Onu-Femmes, l'Ambassade de Norvège, les ministères sectoriels, la police et l'armée.
Au cours de cette rencontre les participants devraient partager des expériences, procéder à la validation technique du plan d'action national mise en œuvre de la résolution 1325 sur les femmes, la paix et la sécurité de la 3ᵉ génération et célébrer le 24ᵉ anniversaire de ladite résolution depuis son adoption.
Ils feront aussi le bilan, palper les résultats réels atteints, les difficultés rencontrées et les perspectives dans le but de mieux contribuer à la consolidation de la paix de manière inclusive.
La ministre du Genre qui, dans son discours lu par Esther Kamuanya , s'est engagée à présenter l'ébauche du plan d'action national autour de cette résolution pour son adoption au conseil des ministres, a appelé les participants à plus d'implication dans ces travaux.
« Durant ce symposium de partage d'expérience et de validation du plan d'action national 1325 de la 3ᵉ génération, il est attendu de vous de pouvoir enrichir vos connaissances avec les bonnes pratiques dans la mise en œuvre des résolutions et également le draft du plan d'action qui vous sera présenté afin d'en faire un document national. Je m'engage à présenter au conseil des ministres pour une adoption politique dans le meilleur délai », a-t-elle déclaré.
Étant donné que les questions de la femme, la paix et la sécurité n'épargnent aucun pays, le représentant résident d'Onu-femmes, Adama Moussa, a émis le vœu de voir ressortir de ces assises des initiatives allant au-delà des frontières de la RDC.
« Notre vœu, c'est de souhaiter surtout avec les pays qui sont là, qu'on mette des initiatives transfrontalières et régionales par ce que la problématique de la question femme, paix, et sécurité en RDC va au-delà du contexte national pour inclure des interactions transfrontalières et surtout articulées autour des processus de paix qui sont souvent au niveau régional. Au nom de Onu-Femmes et du système des Nations unies, je voudrais vous rassurer encore une fois de notre engagement pour soutenir ce nouveau plan et nous continuerons à travailler à vos côtés, à vous apporter notre soutien technique et financier », a-t-il noté.
Notons ce symposium poursuit l'objectif de consolider la paix dans les régions affectées par les conflits.
Christel Insiwe