Dans la ville de Kisangani, chef-lieu de province de la Tshopo, le prix d'essence est revu à la hausse à la pompe et chez les revendeurs.
Un litre de carburant qui se négociait à 4500FC se vend actuellement à 8.000 FC chez les détaillants. Le 18 novembre 2024 dans la matinée, des station-services ont été fermées à cause de la carence de ce produit pétrolier dans cette partie nord-est de la république démocratique du Congo.
Des explications fournies par la coordination provinciale de la nouvelle dynamique de la société civile (NDSCI) font savoir que la hausse vertigineuse du carburant est justifiée par la dégradation de l'état de la route nationale numéro 4, Ituri-Kisangani où des camions ont du mal à atteindre cette ville proche du fleuve Congo.
« A Kisangani, il y a un problème très sérieux du carburant, cette situation est observée depuis hier soir. Plusieurs stations qui n'ont pas de carburants, seulement certaines stations ouvrent rarement et mettent un litre à 10.000 FC ceci à cause du délabrement très avancé de la RN4, car 90% de stations de Kisangani s'approvisionnent à l'est du pays », a indiqué à 7SUR7.CD Gentil Sefu, vice-président de cette organisation de la société civile.
Par ailleurs, la NDSCI interpelle le gouvernement congolais à réhabiliter cette route d'intérêt national, car si rien n'est fait, les provinces de Maniema, Bas-Uele et Mongala risqueront de subir la même situation d'autant plus qu'elles se ravitaillent en produits pétroliers à travers la ville de Kisangani.
Il faut noter que la hausse du prix d'essence a impacté le prix de transport à Kisangani. Les coûts de certaines courses ont doublé dans plusieurs quartiers de la ville.
Reagan Bin kakani, à Nyankunde