Dix (10) militants du mouvement citoyen Lutte pour le changement (LUCHA), dont une jeune femme, ont été brutalement arrêtés lors d'une marche pacifique ce jeudi 09 janvier 2025 à Goma, alors qu'ils exigeaient la paix et la libération des territoires occupés par le M23, soutenu par le Rwanda.
Arborant de pancartes clamant leur désir de paix et leur soutien aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), les manifestants ont bravé l'interdiction du maire de la ville de Goma, motivés par l'urgence de la situation. Leur parcours, du stade de l'Unité au gouvernorat, s'est achevé prématurément sous les coups de matraque de la police.
Selon un activiste de la LUCHA RDC, qui confirme l'information à 7SUR7.CD, la dispersion violente de cette marche pacifique et l'arrestation arbitraire de ses collègues militants sont une atteinte grave aux droits de l'homme, car ces citoyens, qui n'aspirent qu'à la paix et à la stabilité, se retrouvent aujourd'hui en détention.
"C'est une atteinte grave à nos droits. Toutes les autorités étaient préalablement informées sur la tenue de cette marche pacifique, on ne peut pas nous interdire de réclamer la paix", a-t-il dit.
Plusieurs organisations de défense des droits de l'homme condamnent fermement cette répression. Ces derniers dénoncent la violation du droit à la liberté d'expression et exigent la libération immédiate de ces militants arrêtés.
Dans un communiqué rendu public mercredi en début de soirée, le maire de la ville de Goma, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand Faustin a interdit la tenue de cette marche de la LUCHA RDC, évoquant des raisons sécuritaires dans la ville.
David Lupemba, à Goma