Martin Fayulu, président du parti d'opposition Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé), a réitéré son appel, ce mardi 28 janvier 2025, aux chefs religieux afin qu'ils s'investissent d'urgence pour rassembler les parties prenantes, « dans un esprit de cohésion nationale », et trouver une solution « appropriée » à la crise actuelle dans l'est de la République démocratique du Congo.
Cet appel a été lancé dans un communiqué transmis à 7SUR7.CD.
Selon M. Fayulu, si le président Félix Tshisekedi persiste à faire obstacle, il sera tenu pour seul responsable de la déchéance de la RDC.
« Je réitère mon appel aux pères spirituels d’œuvrer de toute urgence pour rassembler les parties prenantes, dans un esprit de cohésion nationale, afin de trouver une solution idoine à cette crise. Si M. Félix Tshisekedi persiste à se dresser en obstacle, il sera tenu pour seul responsable de la déchéance de notre nation et devra démissionner », a-t-il déclaré.
En cas de poursuite des combats, l'opposant exige la création d'un couloir humanitaire pour venir en aide à la population.
« J'exprime ma profonde compassion envers les populations durement touchées, actuellement abandonnées à leur triste sort. En cas de poursuite des combats, j'exige la création d'un couloir humanitaire pour apporter une assistance à la population, notamment en eau, en alimentation et en médicaments », a-t-il plaidé.
Le président de l'ECIDé exprime par ailleurs son soutien « total » aux forces de sécurité et de défense congolaises qui opposent une résistance « farouche » aux forces rwandaises dans la ville de Goma et ses environs.
« Je tiens à exprimer mon soutien total à nos forces de sécurité et de défense qui opposent une résistance farouche aux forces rwandaises dans la ville de Goma et ses environs. Elles peuvent compter sur notre soutien indéfectible, ainsi que sur celui de tout le peuple congolais », a assuré Martin Fayulu.
En outre, il appelle le Conseil de sécurité des Nations unies, l'Union africaine, la SADC et l'ensemble de la communauté internationale à prendre des sanctions contre le Rwanda pour faire respecter l'intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC, et mettre fin « aux souffrances de millions » de Congolais.
Enfin, il lance un appel à la mobilisation « populaire » pour une marche de « colère », le samedi 1er février, contre l'agression rwandaise et en soutien aux militaires congolais.
Raphaël Kwazi