À la suite des combats, la semaine dernière, entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et l'armée avec ses supplétifs du M23, à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, plus de 2000 personnes ont perdu la vie.
C'est ce qu'a révélé le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, au cours d'un briefing presse, après avoir été informé par son collègue de la Santé, le docteur Roger - Samuel Kamba , de la situation sanitaire dans ce coin de la République.
« Ses services lui (ministre de la Santé publique, ndlr) ont renseigné qu'il y a plus de 2000 corps à enterrer. Sur Goma, nous avons appris qu'il y a des enlèvements. On veut forcer les jeunes à adhérer au mouvement de terreur », a dénoncé le ministre de la Communication et médias.
Appuyant le porte-parole du gouvernement, le vice-premier ministre de l'Intérieur, sécurité et décentralisation, Jacquemain Shabani, qui a participé à ce briefing, a souligné que ce chiffre ne tient pas en compte des personnes enterrées dans des fosses communes et les pillages. Il a révélé que l'armée rwandaise, sur place à Goma, est en train aussi de démonter des usines.
Par ailleurs, le patron de la Territoriale a réaffirmé la détermination des Forces armées à récupérer toutes les zones occupées par l'armée rwandaise avec ses supplétifs du M23.
Prince Mayiro