![Droits tiers](/sites/default/files/styles/article_2022/public/2025-02/a6c83f23-8a79-4184-912e-e12073ea3a4c_0.jpeg?itok=qRqFC83D)
Plus de deux cents personnes sont mortes dans des violences rebelles d’Allied democratic forces (ADF) dans 4 groupements du territoire de Lubero (Nord-Kivu) en l'espace de 40 jours l'année en cours. Ce bilan alarmant a été rapporté à 7SUR7.CD ce mercredi 12 février 2025 par le Comité local de protection communautaire en chefferie des Baswagha.
Selon son coordonnateur, la situation est toujours confuse dans plusieurs villages où des activités socioéconomiques peinent à reprendre depuis plus d'un mois.
"Plus de 200 personnes ont péri à la suite des attaques répétitives des combattants ADF dans les groupements Bulengya, Luongo, Manzia et Mwenye en l'espace de 40 jours. Ce bilan est encore provisoire, car les personnes portées disparues jusqu'à présent ne font plus signe de vie" a fait savoir Vianney Vitswamba, président du Comité local de protection communautaire en chefferie des Baswagha.
Ce défenseur des droits humains, qui appelle le gouvernement central à restaurer l'autorité de l'État dans cette entité, indique que les activités tournent au ralenti sur place.
"Jusqu'à présent, les activités sont paralysées. Les secteurs les plus touchés sont notamment la santé, voire l'éducation. Tout ne marche pas”, a-t-il regretté.
Certaines sources sécuritaires dans la zone, contactées, ont déploré cependant l'absence des forces de sécurité dans certaines localités, ce qui faciliterait l'ennemi à opérer dans ces zones sans être inquiété. Elles ont appelé la défense à intensifier les patrouilles dans la profondeur pour contourner la manœuvre de l'ennemi.
Il sied de rappeler que le secteur de Bapere et la chefferie des Baswagha en territoire de Lubero ont été secoués par des attaques répétitives des rebelles ADF et leurs alliés. De nombreux habitants ont vidé la contrée, prenant la direction des milieux sécurisés, notamment la ville de Butembo, le centre de Lubero et la ville de Beni.
Bantou Kapanza Son, à Beni