Reçu par le conseiller spécial du chef de l'État en matière de sécurité, Désiré Casimir Eberande Kolongele, lundi 24 mars, dans le cadre des consultations nationales, le président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a appelé les membres des institutions et autres personnalités à éviter tout acte susceptible de nuire à la vision du président Félix Tshisekedi et de compromettre la cohésion nationale.
Selon le président national du parti politique Union pour la nation congolaise (UNC), le gouvernement d'union nationale en perspective doit également s'atteler à résoudre la crise sécuritaire dans l'Est du pays.
"Ce gouvernement va faire le mixage de tous pour avoir le son de cloche des uns et des autres pour que nous obtenions la magie pour rappeler nos amis du M23 vers la patrie, pour qu'ensemble, nous puissions reconstruire la République démocratique du Congo. Le président, en ce moment, doit faire en sorte qu'on ne puisse pas tolérer que n'importe qui passe à la télévision et sur les réseaux sociaux parler en son nom pour perturber cette démarche de cohésion nationale. Plus nous sommes unis, plus nous sommes forts. Il ne doit pas y avoir de contradiction entre la pensée du chef de l'État et les actions menées sûr le terrain par les institutions ou les individus. Il ne faut pas frustrer les gens davantage", a souligné Vital Kamerhe devant la presse.
Dans cette optique, Vital Kamerhe estime que les membres de la famille politique du président de la République doivent parler d'une seule voix pour assurer le succès de la formation du prochain gouvernement.
"Le gouvernement d'union nationale doit être l'aboutissement d'un processus qui commence par la cohésion nationale et la résolution des problèmes actuels. Il est impératif de rassembler tous les Congolais, car nous sommes en guerre. De plus, le rétablissement de la paix doit être l'objectif principal de ces échanges, afin de recouvrer la paix, la souveraineté de notre pays et de mettre fin à la guerre. La démarche est simple : il faut d'abord identifier les protagonistes. Sur le plan militaire, nous savons qu'il s'agit du M23, du Rwanda dans une certaine mesure, et de l'Ouganda. Nous avons également des protagonistes non armés et des membres de la société civile qui ne partagent pas la même vision que le président de la République. Nous devons d'abord remettre de l'ordre au sein de l'Union sacrée qui soutient le président de la République. Parlons-nous tous le même langage ? Soutenons-nous tous le président de la République ?", a-t-il ajouté.
Dans l'espoir de voir la nouvelle équipe gouvernementale remplir pleinement sa mission, Vital Kamerhe suggère une évaluation trimestrielle de ses membres.
Murphy Fika