
Les membres du collectif des bourgmestres et bourgmestres adjoints des communes de l'intérieur de la République démocratique du Congo ont exprimé leur indignation concernant ce qu'ils qualifient de traitement inéquitable et de conditions de travail précaires depuis leur nomination.
Dans un document daté du 21 juin 2025 et signé par Olivier Paluku Kumba, représentant du collectif, ces indignations ont été adressées au chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
"En effet, depuis plus de 30 mois, nous n'avons jamais reçu nos salaires ni nos primes. Les frais d'installation ne nous ont pas été alloués, et les frais de fonctionnement censés garantir le minimum pour la gestion de nos entités sont quasi inexistants. La rétrocession prévue par la loi ne nous a été versée que pour 4 mois, sans explications claires ni régularité", peut-on lire dans la correspondance du collectif des bourgmestres et leurs adjoints.
Ils demandent au chef de l'État de s'impliquer activement dans le rétablissement de leurs revendications. "Nous demandons au garant du bon fonctionnement des institutions d'instruire le gouvernement de la République afin de régulariser notre situation administrative et financière en urgence ; le paiement rétroactif de nos salaires, primes, frais d'installation et frais de fonctionnement", lit-on dans le même document.
Ils soulignent également qu'avant le renouvellement de leur mandat par voie électorale, il est impératif qu'ils soient d'abord rétablis dans leurs droits.
Il convient de signaler que le 19 juin 2025, le vice-premier ministre et ministre de l'Intérieur a signé une correspondance annonçant l'organisation des élections dans les entités territoriales décentralisées.
Benjamin Kambadi, à Kabinda