
Une tentative de spoliation de l'extension de la pépinière située dans la commune de Bandalungwa, à Kinshasa, a été interrompue par le ministère des Affaires foncières. Cette parcelle s'étend sur 5 hectares, 43 ares et 12 centiares.
C'est la ministre des Affaires foncières, Acacia Bandubola, qui l’a fait savoir lors du conseil des ministres du vendredi 4 juillet.
A l’en croire, cette tentative de spoliation était orchestrée par la succession dénommée « Alungwa Bofasan’kemapius » ainsi que par la société CIM, bénéficiant du soutien de « certaines autorités et autres acteurs locaux », a-t-elle précisé.
« Grâce à l'intervention rapide du ministère des Affaires foncières, l'espace foncier concerné a été préservé et maintenu sous la gestion de l'État. Cette action s'inscrit dans une dynamique plus large de protection du patrimoine foncier de l'État et de renforcement des mécanismes de gouvernance foncière », peut-on lire dans le compte-rendu dudit conseil des ministres.
La ministre a également indiqué que la succession « Alungwa Bofasan’kemapius » avait produit de faux documents fonciers, tandis que la société CIM avait employé des manœuvres pour contourner les procédures légales d'acquisition d'un terrain public.
De plus, Acacia Bandubola a proposé au gouvernement de résoudre « définitivement » le conflit foncier persistant dans le domaine Agro-industriel de la Nsele; au parc présidentiel de la Nsele, géré par l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), ainsi qu'au site touristique de la Nsele.
D'après la ministre, plusieurs occupations et prétentions se superposent dans ces emprises, nuisant ainsi à l'accomplissement des missions de ces établissements publics. Sa démarche vise à « délimiter la superficie de chaque structure, fixer de manière définitive leur étendue, apporter une solution sociale face aux nombreux cas d'occupation enregistrés par des tiers et mettre fin aux conflits fonciers causés par ces occupations. »
Bienfait Luganywa