À Bandaka, dans le territoire de Mambasa, la sécurité de la population préoccupe les autorités locales. Le chef de la chefferie Éponyme tire la sonnette d’alarme. Il déplore le faible effectif de militaires et de policiers dans cette entité située à plus de 160 kilomètres de Bunia, chef-lieu de la province de l’Ituri.
Dans un entretien accordé à la presse le mardi 05 août 2025, Christian Alamisi pointe d’un doigt accusateur l’affectation de plusieurs militaires congolais dans les carrières minières, où ils assureraient la sécurité de ressortissants chinois, au détriment des besoins de la population.
"Outre les menaces des rebelles d'Allied democratic forces (ADF) nous avons aussi la présence de certains groupes armés locaux et nous n'avons d'effectif ici. Mais dès que vous arrivez dans des bases des sujets chinois, vous verrez qu'ils sont sécurisés par un bon nombre des militaires et policiers", a-t-il déploré.
Une situation qui, selon lui, expose les habitants à l’insécurité, dans un contexte déjà fragile marqué par la présence de groupes armés dans la région. Nos efforts pour joindre les autorités compétentes pour des précisions justes n'ont pas abouti.
La sécurisation des sujets chinois dans des carrés miniers ne cessent de susciter la réaction de plusieurs couches sociales et politiques en province de l'Ituri. Des populations locales se disent n'est pas être en protection face aux menaces des hommes armés au détriment des étrangers qui se livrent à l'exploitation des minerais.
Alphonse Muderwa