Le Programme des Nations-unies pour le Développement (PNUD) en collaboration avec l'ambassade de Suède en RDC, a lancé, mardi 2 septembre 2025 à Kinshasa, l'atelier de formation sur la responsabilité sociale et environnementale (RSE), dans le cadre du projet ACTIF II (Action, Changement et Transformation par l'Inclusion Financière).
Cette formation étalée sur 3 jours, soit du 2 au 4 septembre, est destinée aux Institutions des microfinances (IMF) et aux Coopératives d'épargne et de crédit (COOPEC).
À en croire Nelly Kakolongo lisant le discours au nom du représentant résident du PNUD, les IMF et les COOPEC ne sont pas de simples instruments techniques de financement, mais des acteurs clés de la cohésion territoriale, des vecteurs de formalisation économique, et des alliés indispensables de la transition écologique. D'où la nécessité de ces assises.
« En intégrant les normes environnementales et sociales dans leur gouvernance, leurs produits et leurs pratiques opérationnelles, ces institutions renforcent non seulement leur légitimité sociétale, mais elles se placent également à l'avant-garde d'un modèle de finance durable, à savoir une finance qui ne se contente pas des prêts, mais qui répare, protège et construit. Cette formation que nous ouvrons aujourd'hui, s'inscrit dans une dynamique de montée en compétence et de responsabilisation. Elle répond à un besoin concret exprimé par les responsables d'institutions, notamment, mieux comprendre les cadres normatifs, mieux intégrer les exigences de la RSE et surtout mieux évaluer leurs impacts sur les bénéficiaires, les écosystèmes et les territoires », a-t-elle déclaré.
L'économiste Al Kitenge, formateur à cet atelier, attend de ceux qui sont formés leur contribution au développement économique du pays.
« Qu'ils passent les connaissances en projet, les projets en actions dans la communauté et qu'ils transforment la communauté et que notre pays devienne une entité globale, économique et entrepreneuriale grâce au fait que le dernier kilomètre de la finance est entretenue par les microfinances et les coopératives », a-t-il expliqué.
Les objectifs assignés à cette formation sont entre autres :
- Renforcer les capacités techniques et stratégiques des IMF et les COOPEC à intégrer les RSE dans leur planification , leurs outils de gestion, et leurs indicateurs de performance ;
- Fournir des référentiels opérationnels et des exemples concrets, adapté au contexte congolais pour éviter une approche purement théorique ou importée ;
- Créer un espace de dialogue et d'innovation partagée entre institutions financières, partenaires techniques, autorités publiques et bénéficiaires autour des pratiques vertueuses et reproductibles.
Christel Insiwe