
Dans une correspondance datée du 11 septembre 2025 adressée au secrétaire général du ministère de la Santé, l'hôpital HJ a démenti les accusations de négligence de son service des urgences rapportées par la famille de la défunte Divine Kumasamba.
L'établissement est accusé d'avoir refusé de prendre en charge la patiente par manque de frais.
Jean Mukenge Bisumbule, directeur délégué de l'hôpital, affirme que la prise en charge médicale a bel et bien eu lieu, et ce, sans exiger de paiement.
"Pour ma part, je me permets de faire savoir à votre autorité que les premières conclusions, à la suite des investigations menées à propos de la prise en charge de la susdite patiente, me sont déjà parvenues et sont disponibles. Elles indiquent, selon toute vraisemblance, que la prise en charge de la susdite patiente par notre service des urgences n'a souffert d'aucune négligence, comme cela vous a été rapporté malencontreusement. Il y a lieu d'indiquer que de prime à bord notre équipe médicale avait placé un abord veineux au sérum physiologique 0,9% et il s'en est suivi l'administration de la Noradrénaline, y compris l'oxygène : le schéma mini-dise avait aussi débuté avant d'administrer 2 grammes de ceftriaxone en IVDL, et ce, sans exiger à la patiente ni à sa famille un quelconque frais", renseigne cette correspondance.
D'après le directeur, l'équipe médicale a ensuite suggéré de transférer Divine Kumasamba aux soins intensifs en raison de son état de santé préoccupant. Cependant, a-t-il ajouté, la famille a opté pour un transfert vers un autre établissement, contre l'avis du personnel soignant.
"Par ailleurs, notre équipe médicale avait proposé à la famille de la patiente, compte tenu de son état de santé à son arrivée, d'aller aux soins intensifs pour la poursuite de sa prise en charge. Je dois à la vérité de faire savoir à votre autorité que la famille de ladite patiente avait estimé par contre d'aller dans une autre formation médicale et ce, contre avis de notre équipe médicale et dans les mêmes circonstances de temps, les membres de famille de la patiente avaient même refusé de signer devant notre médecin de garde le LAMA (la sortie contre avis médical) raison pour laquelle, HJ Hospitals avait refusé de leur délivrer la note de transfert", indique le document.
HJ Hospitals affirme être resté fidèle à sa mission de sauver des vies. L'établissement via son directeur souligne qu'une ambulance médicalisée et un infirmier ont été mis à disposition pour accompagner la patiente vers l'une de ses autres structures, située près du boulevard Lumumba, où les urgences sont prises en charge gratuitement.
Ci-dessous la correspondance
Junior Ika