33 ongs de droits de l’homme chargent le gouvernement

Jeudi 12 novembre 2015 - 09:09

Le  recours à la force dans les événements survenus mardi au siège de l’Unafec dans la commune de la Kenya à Lubumbashi a été dénoncé par la coalition des 33 organisations contre la révision constitutionnelle. Les activistes des droits de l’homme condamnent l’acharnement des  forces de l’ordre contre les leaders du G7. Ils dénoncent aussi cette tendance à vouloir émietter ou dédoubler les partis ayant claqué la porte à la majorité présidentielle dans le but de les affaiblir. Maitre Georges Kapiamba, le porte-parole et coordonnateur de cette coalition craint que cette situation ne se détériore. Il charge le gouvernement d’être à la base de nombreuses dissidences. Et la conséquence, dit-il, ce sont les incidents que nous déplorons. Pour l’ex-gouverneur du Katanga, Moise Katumbi Chapwe, il est inadmissible que ce dédoublement de l’Unafec soit accepté. Il a demandé au vice-premier ministre de l’Intérieur de résoudre ce problème. ‘‘Je demande au vice-premier ministre de regarder cette situation. Sinon,
ca sera du désordre. On doit respecter la loi portant fonctionnement des partis politiques. Quand on quitte un parti politique, on ne peut pas créer une autre aile. Moi, je ne l’ai pas fait quand j’ai quitté le PPRD. Je prêche la paix car nous sommes des frères et non des ennemis. Nous devons éviter ce genre de comportement qui risque de
créer le chaos dans la province’’, a rappelé Katumbi. Entre-temps, les militants de l’Unafec arrêtés mardi à Lubumbashi, ont été transférés mercredi à Kinshasa.