Le ministère de la jeunesse et des sports l’avait demandé, la fédération congolaise de football association l’a entériné. Le coup d’envoi de l’édition 2016-2017 du championnat national du sport-roi n’aura plus lieu ce vendredi 9 septembre comme initialement programmé. Il est renvoyé au samedi 24 du même mois dans les trois zones de développement de la discipline au pays.
C’est connu que cette option a été prise afin de ne pas perturber par des « yebela » et autres « Wumela » dans les divers stades du pays, le dialogue politique national qui se déroule présentement à Kinshasa.
L’expérience de la super coupe du Congo organisée le 28 août dernier à Kindu, des chansons entonnées au stade des Martyrs lors de la rencontre RDC-RCA de la dernière journée des éliminatoires de la CAN, Gabon 2017 ont fini par persuader Denis Kambayi Cimbumbu de demander une sorte de trêve footballistique durant la période de cette concertation politique prévue jusqu’aux confins du mois de septembre en cours.
Au parfum de la certitude de ce report, l’Association sportive V. Club de Kinshasa a prolongé son stage bloqué de préparation en terre rwandaise jusqu’au 17 septembre. Le comité de gestion de la Linafoot n’attendait que la notification de la fédération de tutelle pour adapter son calendrier déjà élaboré de la saison aux nouvelles dispositions. C’est ainsi que, mardi après midi à son siège du croisement du boulevard du 30 juin et de l’avenue Wangata, la grande ligue et les clubs engagés à la Division I ont échangé sur les dispositions à prendre afin de la réussite du prochain marathon.
Des conditions administratives et financières à remplir
Le comité Jeef Kapondo Katanga et ses sociétaires, nonobstant la non fixation encore de la date présente du démarrage du championnat, ont planché sur les causes endogènes et exogènes à la base du manque de sécurité lors de certains matches de la division I la saison écoulée.
Les clubs ont été reconnus responsables de certaines situations d’insécurité. Entre autres par des déclarations, avant ou pendant les matches, intempestives, mensongères ou de nature à monter les supporters. Tout comme le manque de communication entre la ligue et les clubs engagés du fait que ces derniers ne consultaient pas ou rarement leur boite-e-mail, s’ils n’en avaient pas carrément.
Les équipes ont été informées qu’elles devront préalablement remplir des conditions administratives afin d’éviter certains désagréments. Comme l’acquisition des documents indispensables à la participation à la compétition, l’apurement de la dette envers la ligue (évaluée globalement à 185.259$) pour éviter d’éventuels forfaits pour insolvabilité.
La Linafoot a aussi rappelé la responsabilité des clubs sur leurs supporters. D’où la nécessité du dialogue entre les dirigeants et leurs supporters dont les actes engagent les équipes devant l’entité. Concernant l’arbitrage « miné par le cancer de la corruption », d’après le numéro 1 de la Linafoot, il a été demandé aux dirigeants de clubs d’arrêter de les solliciter.
Par J.C.Lomboto