Après Brazzaville et Pointe noire : Bujumbura expulse des Congolais

Jeudi 30 octobre 2014 - 10:36

D’un communiqué publié le mercredi 29 octobre dernier par la police burundaise il ressort que 22 Congolais en situation irrégulière vivant au Burundi ont été expulsés de Bujumbura la capitale, depuis une semaine. Le communiqué précise que des étrangers ont été surpris au Burundi alors qu’ils y avaient été refoulés. Des Congolais ont été signalés dans le lot et conduits à la frontière. La police burundaise note qu’il s’est agi d’une opération de routine qui est toujours menée pour contrôler la régularité des personnes qui séjournent dans leur pays. Selon le porte-parole de la police, elles sont arrêtées parce qu’elles ne satisfont pas les conditions indiquées pour séjourner au Burundi. C’est ainsi que nous les mettons dans la situation régulière qui n’est autre que le refoulement, a-t-il souligné. Les autorités burundaises font remarquer, en plus, que le Burundi ne peut pas accepter d’être une poubelle. D’où le contrôle de routine pour rattraper les « sans papiers » et les bouter dehors.

 

Le communiqué fait également mention des sujets rwandais (35 au total), Ivoiriens et Ougandais qui ont partagé le même sort que les Congolais.ils ont été remis aux ambassades de leurs pays respectifs. Pendant ce temps, la police burundaise craint que les refoulés intègrent les rangs de bandits et autres malfaiteurs.

Les congolais qui ont choisi de vivre à l’étranger doivent savoir qu’on ne peut s’établir dans un pays étranger, sans être en règle avec le service de l’immigration. Il vaut mieux payer ce prix que subir des humiliations généralement réservées aux apatrides.

 

Certes, les conditions de vie sont précaires au pays. Il vaut mieux cependant braver ces conditions sur place et lutter pour leur amélioration que d’aller croupir dans la misère ailleurs. Sinon il faudrait choisir des pays dont l’hostilité envers les étrangers est moindre, si pas nulle, parmi ceux-ci, on peut citer la RDC qui laisse les expatriés vivre tranquillement comme chez eux. En attendant, à quoi aura servi la leçon de Brazzaville ?

Peut-on se demander.

G.O.

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