Au cours d’un atelier organisé à Kinshasa : Le projet » UNESCO-CFID » évalué

Mercredi 14 octobre 2015 - 13:12

Le projet  » UNESCO-CFID  » en République Démocratique du Congo a été évalué hier mardi 13 octobre, au cours d’un atelier organisé par cette agence du système des Nations Unies à Gombe, une commune de la ville de Kinshasa.

Ce projet a été conçu après un diagnostic conduit sur la question enseignante par l’UNESCO. Selon ce diagnostic, les principaux acteurs de l’éducation, à savoir les membres de l’administration centrale, inspecteurs, encadreurs pédagogiques, représentants syndicaux et représentants des parents d’élèves, estiment que les compétences professionnelles des enseignants sont souvent défaillantes.

Ces défaillances nécessitent le renforcement des capacités du dispositif de formation continue de l’enseignant (FCE), d’abord pour compenser les lacunes de la formation initiale jugée très théorique et, ensuite, pour assurer le recyclage des enseignants, adapter leurs connaissances et leurs compétences face aux défis éducatifs du moment.

Dénommé  » UNESCO Fonds en dépôt de Chine « , ce projet bénéficie de financement d’un million de dollars américains, pour être réalisé pendant une période de 3 ans, notamment dans la ville province de Kinshasa, dans la province du Kwilu et dans la province de la Tshopo.

Il a pour objectif d’améliorer la qualité de l’éducation en RD Congo, dans l’optique de la réalisation des objectifs de l’éducation pour tous (EPT) et des objectifs du millénaire pour le développement (OMD).

L’atteinte de cet objectif est tributaire du renforcement des capacités nationales pour la formation continue des enseignants grâce aux technologies de l’information et de la communication (TIC).

Rendre fonctionnel un dispositif efficace de formation continue des enseignants basé sur les TIC et intégrant les niveaux central, provincial et local ; l’adhésion de la communauté éducative et de différentes parties prenantes dans la formation continue ; l’amélioration des pratiques pédagogiques d’encadrement et d’enseignement- apprentissage conformément aux normes d’efficacité grâce aux TIC ; renseigner le niveau d’atteinte des résultats par un dispositif fonctionnel de coordination, de suivi et d’évaluation, tels sont les résultats attendus dans le cadre du projet.

1 million USD jugé insuffisant

Concernant la stratégie de fonctionnement de ce dispositif au niveau central, une plateforme d’apprentissage est installée sur le site du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’initiation à la nouvelle citoyenneté (EPSINC).

Cette plateforme va recueillir l’ensemble des outils et des modules de formation numérisés et les mettre en lignes.

Elle fera aussi l’objet d’une actualisation et d’un suivi permanent tout au long du processus. Les niveaux provincial et local disposent aussi chacun d’une stratégie appropriée. Dans son exposé, la directrice générale du projet a planché sur les réalisations, acquis, faiblesses et défis.

Rose Leta a, entre autres, démontré que, vu les défis à relever sur le terrain à raison de l’étendue du territoire national, le financement d’un million de dollars américains s’avère insuffisant. Elle a aussi déploré le retard dans le démarrage du projet et dans l’acquisition des outils informatiques.

Après le mot de circonstance du représentant de l’UNESCO en RD Congo et le mot d’ouverture de l’atelier prononcé par la ministre provinciale de l’Education, Thérèse Olenga, un représentant de la société chinoise  » HUAWEI  » qui finance le projet a remis un cadeau (un ordinateur) au projet.

Par Marcel Tshishiku