Autant que LAC, compagnie sans avion, CAA, Korongo, Fly, Blue, toujours interdites de survoler l’espace Schengen

Mardi 28 juillet 2015 - 09:58

Avant tout, une précision qui vaut son pesant d’or, le «Congo Airways»
Frappé d’interdiction de survoler l’espace de l’Union européenne est une compagnie duCongo d’en face, le Congo Brazzaville. La compagnie s’appelle, en réalité Canadian Airways Congo. Le «Congo Airways» de l’autre côté de la rive, de Kinshasa, entreprise publique, selon la version du gouvernement, devrait prendre son premier vol courant août 2015.

A la faveur d’une question orale avec débat posée à la ministre du Portefeuille, Louise Munga, sur le «crash prémédité» des Lignes aériennes congolaises, nombre des sénateurs r-dcongolais avaient attiré l’attention du gouvernement Matata sur le quiproquo que l’appellation «Congo Airways» pourrait entraîner par rapport à la compagnie privée d’en face. Hélas. Le gouvernement des surdoués, selon l’un de ses ministres, ça n’aime pas des réprobations. Le Congo Airways du Congo-RDC bénéficie, dit-on, d’une assistance technique d’Air France-KLM. Ce qui, pour autant, devrait assurer l’Union européenne pour laisser ses avions atterrir et/ou décoller d’un de ses aéroports ? Pas si sûr, de l’avis des experts. La couverture de SN Brussels pour Korongo n’a guère rassuré les Européens. De Congo Airways, il n’y a qu’une seule certitude, ses deux premiers avions lui seront livrés sous forme de leasing ou location-vente. De neufs? Ou des teufs-teufs? Matata Ponyo, on le sait, n’a plus effectué le déplacement de Toulouse, courant mai, chez le constructeur Airbus. A nos confrères d’AFP, le Premier ministre de la RDC a confié être en négociation pour deux Airbus A320. D’autres sources parlent plutôt des occases dont un Bombardier Q400 de fabrication canadienne. Au finish, pas de quoi s’en pavaner. Les LAC que le gouvernement voulait à jamais clouer au sol pourraient aussi, d’ici fin 2015, redécoller avec deux occases aussi! Dans l’entre-temps toutes les compagnies de transport aérien opérant en RDC sont interdites d’exploiter l’espace de l’UE, y compris la Grande-Bretagne. Il y a même des compagnies condamnées à titre posthume, de ne pas survoler l’Europe. Rendez-vous.

Il s’agit AFRICAN AIR SERVICE COMMUTER, AIR FAST CONGO, AIR KASAI, AIR KATANGA - République démocratique du Congo (RDC) AIR TROPIQUES, BLUE AIRLINES, BRAVO AIR CONGO, BUSINESS AVIATION, BUSY BEE CONGO, CETRACA AVIATION SERVICE, CHC STELLAVIA, CONGO EXPRESS, COMPAGNIE AFRICAINE D'AVIATION (CAA), DOREN AIR CONGO, ENTREPRISE WORLD, FILAIR, FLY CONGO, GALAXY KAVATSI, GILEMBE AIR SOUTENANCE (GISAIR), GOMA EXPRESS, GOMAIR, HEWA BORA AIRWAYS (HBA), INTERNATIONAL TRANS AIR BUSINESS (ITAB), JET CONGO AIRWAYS, KATANGA EXPRESS, KATANGA WINGS, KIN AVIA, KORONGO AIRLINES, LIGNES AERIENNES CONGOLAISES (LAC), MALU AVIATION, MANGO AIRLINES, MANGO AVIATION, SAFE AIR COMPANY, SERVICES AIR, STELLAR AIRWAYS, SWALA AVIATION, TMK AIR, TRACEP CONGO, TRACEP CONGO AVIATION, TRANS AIR CARGO SERVICES, WILL AIRLIFT, WIMBI DIRA AIRWAYS et ZAABU INTERNATIONAL. Il convient aussi de préciser que les compagnies r-dcongolaises ne sont pas les seules mises à l’index. La liste noire de l’UE reprend également 13 compagnies angolaises, mais pas TAG. Aussi une flottille des transporteurs aériens de Philippines, d’Indonésie, de Gabon Kazakhstan, Mozambique, etc., pas mais d’Ethiopie. Dont la compagnie publique, Ethiopian Airlines est en passe d’atteindre une flotte de 177 unités quand la RDC négocie laborieusement juste deux occases ! C’est tout de même de l’émergence.

POLD LEVI MAWEJA