Le Syndicat national des médecins « Synamed » s’est réuni hier lundi 25janvier à son siège situé avenue de l’Enseignement dans la commune de Kasa-Vubu, à Kinshasa. Il a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il dénoncé la situation relative au blocage des listings de paie reprenant les noms de 171 médecins pour le premier trimestre. Pour le secrétaire général du Synamed Jean-Robert Mankoy Badjoky, le bureau exécutif national des médecins, tous grades confondus, déplore la disparition miraculeuse de
leurs noms sur les listings de paie, imprimés et transmis par la Direction de la paie du ministère de budget à la Banque Internationale d’Afrique Centrale (BIAC), pour le paiement de la prime de risque professionnel des médecins des services publics de l’état de la ville de Kinshasa, du mois de janvier 2016.
Le Synamed se demande dès lors qui est le donneur des ordres en matière d’alignement des médecins sur les listings de paie ? Ce Syndicat n’engage pas les médecins et ne prend pas part non plus à la rédaction des listings de paie. Son rôle se limite à défendre ses membres. Le Synamed demande aux autorités compétentes des ministères de la santé publique et du Budget de régulariser cette situation dans les plus brefs délais. Pour sa part, le Secrétaire général Mankoy fait remarquer que le Synamed prendra toutes ses responsabilités si rien n’est fait pour résoudre le problème évoqué. Depuis janvier 2015, le gouvernement a repris ses prérogatives pour les confier à l’administration, affirme Jean Robert Mankoy. Il rappelle également l’omission d’une vingtaine des médecins bloqués de la paie de juillet 2015 lors de la modification du fichier de paie par fa direction de la paie du ministère du budget. Alors que le préside nt de la République invite tous les congolais au dialogue, et que le Synamed en tant que membre de la société civile, soutient fermement te dialogue et la cohésion nationale, il y a de quoi s’interroger sur les vrai motivations de ceux qui confectionnent les listings pour la ville de Kinshasa et les provinces, sous le fallacieux prétexte de présomption de mise en disponibilité a-t-il conclu.
Par Julie MUADI