Le secrétaire exécutif national-adjoint du Programme national multisectoriel de lutte contre le sida (PNMLS), docteur Bernard Bossiky Ngoy appelle les autorités du Sud-Kivu à mobiliser des ressources pour la poursuite des activités de lutte contre le VIh/sida dans leur province.
Il a lancé cet appel, vendredi 28 août, en cette période, où certains bailleurs de fonds dont l'USAID et le projet PBFAR ont annoncé leur désengagement dans le secteur.
«Malheureusement du fait de l'arrêt de certains partenaires importants qui soutenaient la province notamment l'USAID et le projet PBFAR, le fonds mondial pour ce qui concerne la sécurité sanguine puisque je précise que la sécurité sanguine n'est plus une préoccupation au niveau international mais la RDC reste encore dans l'insuffisance de la couverture en besoin de la sécurité sanguine», a souligné docteur Bernard Bossiky Ngoy.
Il estime qu'il faut actuellement mobiliser des ressources pour pouvoir faire face à ce désengagement au niveau international.
«Il y a bien sûr quelques cas de ruptures des intrants qui sont signalés mais nous pensons qu'avec des dispositions prises déjà au niveau national, la situation pourrait revenir à la normale en ce qui concerne par exemple le dépistage», a poursuivi le secrétaire national-adjoint du PNMLS.
Il a par ailleurs déploré l'absence du comité provincial du PNMLS au Sud-Kivu.
Le PNMLS lance ce plaidoyer plus d'une semaine après que la Monusco avait lancé la campagne de dépistage volontaire du VIH/Sida dans un camp des ex-FDLR et leurs dépendants en territoire de Walungu (Sud-Kivu). Ce projet avait permis aux concernés de connaître leurs états sérologiques.
Les enfants sont également dépistés sur autorisation de leurs parents.